23 janvier 2007

Déménagement final



Bonjour,

Comme annoncé ces dernier jours, je déménage définitivement ce blog. Il quitte Blogger et ses nouvelles fonctionnalités pour une plateforme Gandiblog, propulsée par Dotclear2.



J'ai adopté un nouveau thème pour l'occasion plus adapté à la saison et je vous prie de croire que j'ai peiné à le mettre en place. Je ne suis donc pas certain que tout fonctionne parfaitement et vous prie de m'excuser en ce cas. Le thème original est une création de Kozlika et se trouve ici. Il s'appelle Hermione, du nom d'un personnage d'Opéra.
Note : Hermione, la femme de Leontes, roi de Bohême, est l'héroïne de l'opéra Wintermärchen (Les contes d’hiver), composé en 1999 par Philippe Boesmans sur un livret d'après la pièce éponyme de William Shakespeare. En voici un extrait.

Enregistrement recommandé : A ma connaissance il n'en existe qu'un Wintermärchen, avec Dale Duesing et la regrettée Susan Chilcott, sous la direction d'Antonio Pappano. Editions Deutsche Gramophon.


Vous remarquerez aisément de petites différences aec le thème original comme la couleur du fond de la page ou celle de la police des billets mais je ne comprends pas pourquoi cela ne fonctionne pas : mon modèle semble pourtant correct. J'y jetterai un oeil je-ne-sais-pas-trop-quand. Autre différence : j'ai voulu ajouter des titres aux blocs du menu de navigation mais non, ils ne veulent pas se montrer. Menu d'ailleurs que je n'arrive pas à étendre non plus pour ajouter des rubriques... Enfin je regarderais cela après. Pour l'instant le blog semble fonctionnel. Croisons les doigts.

Enfin, j'ai repris sur ce nouveau blog tous les billets parus sur Vagabondages2, de façon à limiter le nombre de renvois par la suite et ne plus avoir que les premier blog sous blogger et le nouveau sous DotClear. Ceci dit, ces derniers billets restent en ligne bien sûr, ne serait-ce que pour préserver les liens que vous avez pu faire vers mes derniers billets ou pour garder trace de vos commentaires qui, eux, ne migrent pas.

Voilà. Fin d'une étape. A très bientôt.

19 janvier 2007

Vous savez que vous êtes un bibliothécaire quand...


You know you're a librarian when...

... you worry about punctuation
... you tell people to be quiet in bookshops
... you use acronyms more than you use real words
... you know what all the acronyms you use stand for
... people are amazed that you need two degrees to stamp books all day
... you read dictionaries for fun
... you know when you're breaking copyright law
... you've left your friends in the pub to go and look something up
... you can tell what someone is going to ask you by the look on their face
... 245 00 $a makes perfect sense
... you have dreams/nightmares about Dewey
... you know what the last digit of an isbn is for
... you pride yourself on not conforming to stereotypes
... you smiled at at least two of the above


Oui enfin finalement ça fait un peu dépassé comme questionnaire. Enfin, heureusement pour moi, Dewey ne hante pas encore mes rêves, ni mes cauchemars. En revanche, j'aime bien le
people are amazed that you need two degrees to stamp books all day
. Quand je travaillais en bibliothèque municipale dans ma folle jeunesse (^_^), il m'est arrivé qu'un jeune usager s'approche de la banque et me dise combien il aimerait être à ma place à ne rien faire de la journée. Je l'ai regardé en souriant, et lui ai expliqué que j'avais quand même bac+4 mais il n'a pas voulu me croire. Il est reparti en rigolant et moi retourné au catalogage de mes cédéroms.

18 janvier 2007

A propos des bibliothèques institutionnelles



Je ne sais plus qui en avait parlé, mais une enquète a été lancée pour connaître l'utilité des blogs dans les bibliothèques d'enseignement supérieur proposée par une certaine Shelly (ou Michelle) Drumm, des "Houston Community College Libraries" (via The Distant librarian)
We are interested in finding out how college and university libraries are using blogs to communicate with their patrons. If you are in an academic library and have used a blog to reach students or faculty, please fill out this survey. Findings will be used for a publication.


Pour y répondre, il faut se rendre à cette adresse, mais le plus intéressant évidemment sont les réponses déjà apportées que vous pouvez consulter simplement en cliquant "exit the survey" sans entrer aucune donnée.

On y apprend ainsi que le but de blogs institutionnels est essentiellement de rendre compte des événements et actualités de l'institution puis à faire connaître la bibliothèque. Il est destiné principalement au public étudiant. La fréquence des billets est plutôt hebdomadaire en moyenne. Le blog en lui-même n'est pas très connu, la bibliothèque n'en fait pas de publicité outre mesure si ce n'est par des liens sur la page du site de la bibliothèque ou tout simplement par le bouche à oreille avec les personnels enseignants plus que les étudiants, même si mention en est faite lors des scéances de formation. Enfin, la plupart des bibliothèques n'ont pas mis en place de compteur de statistiques, ces dernières n'étant pas considérées comme prioritaires ni même nécessaires.

Toujours à propos des bibliothèques institutionnelles, Laura Cohen du blog "Library 2.0: An Academic’s Perspective" vient de publier deux billets très intéressants : Academic Libraries, Captive Audiences and Transformation and 2.0 Projects and Scalability. Dans le premier, elle explique qu'à cause de leur situation de monopole sur les campus, les bibliothèques universitaires ne comprennent pas le besoin de s'adapter et d'aller plus vers leurs usagers, qui demeurent quoiqu'il arrive captifs. Il s'agirait là d'un obstacle qui empêcherait les bibliothèques d'adopter les innovations apportées par le 2.0. Elle continue en disant que les bibliothèques se trompent et perdent pied face à l'utilisation massive d'internet. Elle poursuit, inquiète :

Do academic libraries have a captive audience? Yes, but this audience is being drawn away from us and the situation will probably get worse. If things keep on going as they are, in ten years' time we'll still have users, but the disjunction between our information culture and theirs will be vast. We'll have a captive audience, all right, but one that will use us grudgingly, that will not enjoy dealing with our off-putting, complex, rigid information systems that are light years behind the interactive, participatory, open systems that define their information culture.
Il s'agit bien sûr d'une approche américaine mais je me demande jusque quel point cette remarque est transposable dans notre contexte français et je ne suis pas certain que nous serons épargnés par cette dichotomie qui se dessine et qui est déjà critiquée entre notre vieux et lourds OPAC et l'internet participatif que d'aucuns pratiquent quotidiennement.

Dans le second billet, Laura Cohen revient sur un article de Kareen Comb paru dans le numéro de Janvier de Information Today : "Building a Library Web Site on the Pillars of Web 2.0.", qui dit-elle fait echo avec ses propres préoccupations (the ideal library 2.0 academic Web site). Alors évidemment, Laura Cohen se voit enchantée d'un tel projet et encore plus de ce qu'elle lit mais elle se pose la question de l'intérêt de développer un projet aussi ambitieux si c'est pour ne pas en faire profiter d'autres.
When individual libraries succeed at launching worthy projects, and the results are not shared, what is gained? Well, that library's constituencies are happy, and we're happy for them. But the benefits don't necessarily accrue to the profession.
Elle espère donc voir fleurir une culture de partage des projets de manière plus pregnante et officielle que ce qui se fait ça et là, que le seul wiki des Library Success.
I hope that libraries overall will consider sharing the guts of their accomplishments. Especially in the open source world, sharing source code, modules, methods, etc. should be feasible. Maybe we could set up a clearinghouse.

17 janvier 2007

L'archipel des InfoSciences

Sur l'invitation muette de Manue, je me suis inscrit et promené hier soir dans Second Life (et il ne faut pas se tromper dans l'adresse parce qu'on trouve de tout comme fake).



La prise en main n'est pas très compliquée mais demande quand même qu'on s'y attarde un tant soit peu au début, malgré le tutoriel. Ce n'est pas un jeu avec une quelconque quête à remplir mais bien un "simple" univers virtuel dont l'intérêt principal repose sur l'interaction de l'avatar avec son environnement. Ensuite, comme il n'y a pas de but précis, on se demande ce qu'on peut faire. On traine un peu, écoute les conversations des voisins et sourit lorsque ça parle français. On visite un peu les immenses buildings, les maisons volantes, les villes médiévales et celles futuristes. Je ne saurais pas même y retourner maintenant mais j'ai pu ainsi rencontrer dans une manoir orné du symbole de Fly, Edwige herself, la chouette effraie de Harry Potter.

Finalement, visiter Second Life, c'est un peu se prendre pour le Philémon de Fred( et ici), quittant la réalité pour une visite onirique des mondes des lettres de l'Océan Atlantique. On peut marcher sous l'eau, se perdre dans des châteaux suspendus, on croise des personnages hauts en couleurs : j'ai croisé des vampires habillés façon début de siècle (début 20e), des chevaux dits "elfiques", une ange aux ailes noires et l'épée d'acier, même un drôle de monstre ressemblant à un alien mais parfaitement inoffensif. C'est qu'on ne peut pas se battre ici, les zones de combats sont des zones réservées, de même que les avatars subissant des poussées d'hormones sont priés de les satisfaire dans des zones spécifiques désignées par un M, pour mature (pour rappel, il existe un Teen Second Life réservé aux moins de 18 ans).

On peut se déplacer sur les îles en marchant, courant (ctrl+r) ou volant, qui demeure quand même la commande la plus pratique. On peut aussi tout simplement se téléporter à l'endroit désiré par téléportation spontanée (c'est beau la technique) ou par l'intermédiaire de bornes de téléportation. L'une d'entre elles par exemple se trouve devant "Mystery Manor" et vous transporte devant les principaux bâtiments de l'île InfoIsland dont celui de Google ou de l'Alliance Second Life Library. On peut forcer le jour si on n'y voit plus très bien, visiter de nuit ou préférer l'aurore. On y trouve de tout donc, y compris le fameux archipel Info Island dont les collègues nous ont déjà parlé.



L'archipel des InfoIles est un ensemble de huit îles pour l'instant, soit, par ordre alphabétique :

  • Commonwealth Island se veut un espace pour les organisations ;
  • Cybrary Island est dédiée aux "individuals library" ;
  • Echoditto Island, un centre pour les organisations politiques et environnementales ;
  • EduIsland s'adresse à la communauté des formateurs et des enseignants ;
  • HealthInfo Island à la communauté médicale (professionnelle, informationnelle ou non) ;
  • Info Island sur laquelle je vais revenir ;
  • Info Island 2 qui est une île plutôt réservée aux expositions bien qu'on y trouve l'université Bradly et SIQuery ;
  • SISU SLIS dont je ne vois pas trop ce qu'elle recouvre.


Sur Info Island vous pouvez trouver Parvenu Towers, une grande tour qui propose des ressources sur les Beaux-Arts (1er étage), les documents officiels (2e), les entreprises (3e), les Sciences Humaines (4e), les Sciences et techniques (5e), la généalogie (9e), un centre de conférence... Un auditorium est disponible à ciel ouvert pour tous. Il a été offert par le International Space and Flight Museum. Un calendrier liste même les prochains événements. Mystery Manor est censé enfermer des livres d'horreur (mais nous n'avons pu y entrer hier lors de notre visite avec Manue) tandis que la fantasie est accessible via le Talis Sci-Fi portal. Life2life, elle, est une librairie interfacée avec Amazon... Le bâtiment de Google permet de faire des recherches et propose par la suite un ensemble de liens qui font sortir du monde virtuel.



C'est d'ailleurs là que le bât blesse. Nombre de liens sont des liens hypertextes habituels. Tout le côté valorisation, tout ce qui permet d'enrichir le monde par des apports souvent mène simplement à l'extérieur de Second Life. Utiliser un catalogue, lire un historique, suivre une requête... tout n'a évidemment pas été retranscrit dans ce monde virtuel mais je trouve que l'interfaçage aurait mérité d'être un peu paufiné voire repensé afin de nous présenter quelque chose d'original et innovant.

D'une manière générale, mon avis demeure mitigé quant à cet univers. Je trouve cela très amusant voire impressionnant par les réalisations effectuées, le temps et l'énergie déployés. Voici par exemple l'historique de la création d'EduIsland :
EduIsland was purchased by the Alliance Library System in mid-November 2006. Before its purchase, a survey was sent to educators on two listservs; approximately 30 people responded that they would be interested in renting land on an island. After the island was ordered, respondents could choose from four plot sizes, each of which would require rent for one year. For example, a plot measuring 1024 sq m is $100 per year for the tenant. The tenants were then asked to help draft (via a wiki) a Community Agreement, which was then voted on by them and approved. During the drafting period, the land was divided into plots as ordered and land was deeded to SL groups representing the organizations.
On y trouve pourtant pleins de monde à certaines heures (enfin pas hier parce que c'était mort ^^) et c'est impressionnant de voir que certaines institutions y croient comme les universités de l'Oregon, du Montana, de l'Etat de New-York, Cincinnati, Deleware, Hawaï...

De fait, les bibliothèques sont présentes et font vivre l'endroit.
Already there is a portable (well, in fact Head-Up Display) searchTool that can search Second Life Library , Second Life stuff itself but also special web resources, such as WorldCat, Google, Amazon &
Library Tours can be selfservice by means of a tool like Chatfeeder that users carry with them.
They can read e-books, listen to audio-books and look at streaming video.
We have RSS-feeds visually displayed.
We can search PubMed in Second life, offer Reuters health News.
Our virtual Reference Desk is using QuestionPoint and we are training a Chatbot to talk to people when we are not there, for some reason.
And this is just the beginning.


PascalK suggérait que l'enssib s'y installe également et fasse pignon sur rue (virtuelle) mais je ne suis pas encore assez convaincu. Je vois encore cela comme un gadget plus que comme un nouveau lieu de rencontres avec ses usagers et l'ouverture d'un blog ou d'un wiki me semble plus pertinent pour une bibliothèque. Cela dit, ça dépend vraiment de l'usage souhaité. Le vrai intérêt à créer (payer en Linden$) un avatar de l'enssib dans Second Life serait en terme de renommée et de visibilité. Pour l'école d'une part, et pour le français d'autre part, même si la communauté française est déjà bien organisée dans ses bons (monuments comme Notre-dame, la tour Eiffel, un tutoriel spécial en français) et ses mauvais aspects (on trouve quand même une zone du Front National).

Allez, j'y reviendrai. Par curiosité d'abord et ensuite parce que j'ai maintenant une responsabilité : j'ai rencontré hier, après le départ de Manue, Abbey Zenith une bibliothécaire de InfoIsland. Nous avons discuté un peu et elle m'a admise dans le groupe des bibliothécaires. J'ai donc un joli "librarian" au dessus de la tête et ma conscience professionnelle... a bon dos, oui je sais ^__^. A ce sujet, les bibliothécaires dans Second Life sont réunis au sein d'une association, l'Alliance Library System qui a organisée le week-end des 12 au 14 octobre dernier un grand symposium empli de conférences et d'activités afin de faire le point sur les six derniers mois. Des visites guidées étaient organisées (et il est toujours possible d'en faire en contactant Lorelei Junot ou Abbey Zenith). Les conférences étaient "audibles" à savoir disponibles en format audio. La vidéo ci dessous qui présente un peu l'île a été prise à cette occasion (auteur).

Ah oui, mon nom là-bas est Tau Yao. A très bientôt dans "Second Life".



Pour aller plus loin :

  • SLurl est un site qui fournit des liens Second Life (SL urls) permettant de se téléporter directement aux lieux de votre choix dans l'univers, à condition bien sûr d'avoir installé le petit executable.
  • InfoIsland est présent aussi sur le web via un blog (http://infoisland.org/), un set Flickr (http://flickr.com/groups/secondlifelibrary), un espace MySpace (http://www.myspace.com/infoisland) où j'ai pris certaines des illustrations.

11 janvier 2007

Un robot bibliothécaire.

L'université de l'état de Chicago a ouvert une nouvelle bibliothèque le 12 octobre 2006. Cette dernière propose de nouveaux services dont des collections spécifiques pour les communautés desservies (Community Archives Collection/University Archives/Special collections), un coin pour les enfants lié je suppose à leur centre de ressources en éducation et surtout ROVER, le robot bibliothécaire (cf photo).

Rover signifie Retrieval Online Via Electronic Robot. Il permet de retrouver près de 80% des collections de la bibliothèque dont les périodiques reliés (bound periodicals? Merci PascalK), les publications d'Etudes sur la communauté noire, des documents d'archives, des microformes et la plupart des monographies antérieures à 1991.

Pour retirer le document, il suffit lors d'une recherche dans le catalogue informatisé de cliquer sur le bouton "Request", en haut de l'écran. Ensuite entrer son numéro de lecteur et aller se présenter à la banque de prêt. Les documents sont retrouvés et identifiés par le robot grâce à une puce RFID.
Materials dating from 1991 onwards are dealt with by the likes of you and me, but anything older is tagged with a radio-frequency ID chip and retrieved by "tall forklift-style machines that run on tracks and stow materials in a three storey high storage facility"
Enfin, près de la banque de prêt se trouvent deux automates de prêt pour les usagers désirant emprunter des documents sans l'aide d'un bibliothécaire.

Alors pas d'affolement. Ce n'est pas la mort de la profession ou je ne sais quelle fin du métier de bibliothécaire. D'ailleurs, il reste encore des biblitohécaires à la bibliothèque universitaire de l'Etat de Chicago ne serait-ce pour les documents postérieurs à 1991. J'avoue néanmoins que lire cela fait très bibliothèque du futur ou de Science-Fiction. Je suis pour ma part assez admiratif et curieux d'un tel dispositif, voire envieux. C'est fou ce qu'on peut faire avec le RFID quand même. Il n'y avait pas des BU qui voulaient essayer en France ?

Librarian fashion show



Le site du magazine Vice Propose un "Librarian Fashion Show", un portfolio de photos de mode prises dans une grande biblitohèque de Stockholm, dont la Stadsbiblioteket, ou la Karolinska Institutet/Universitetsbiblioteket. Chaque photo est précédée d'une description des habits portés et suivie d'un petit texte de présentation de la bibliothécaire portant sur son métier, ses livres préférés, elle-même.

J'aime bien ce que dit Linda :
"The wage isn’t great but if you compare it to being a journalist it’s OK. It sure isn’t the money that made me choose the job"
[Le salaire n'est pas mirobolant mais si vous comparez avec celui d'un journaliste, ça va. C'est sûr que ce n'est pas l'argent qui m'a fait choisir ce métier]

tandis que Jenny explique que
"I used to work at a big publishing house, but I felt like it was just too businesslike. Libraries are more romantic, you don’t have to think of books as money-making products. In libraries, books are sacred. I’m such a daydreamer, so the job suits me well."
[Je travaillais pour une grosse maison d'édition, mais je trouvais l'approche trop commerciale. Les bibliothèques sont plus romantiques, vous n'avez pas à penser aux livres en tant que produits marchands. Dans les bibliothèques, les livres sont sacrés. Je suis si romantique (?), alors le boulot me va bien.]

Les livres sont sacrés. De quoi tiquer quand même.

10 janvier 2007

5 choses que vous ne savez pas sur moi


Losing a rain forest is like letting an ancient library burn down before you can read all the books ~ Randall Haydes


En ce moment dans la blogosphère et la bibliblogosphère tourne une chaîne. Il s'agit de raconter 5 trucs que vous ne savez pas sur l'auteur du blog. Déjà de grands noms y ont répondu, et c'est Klog qui m'invite à m'y plier à mon tour.

Finalement, c'est un exercice plutôt difficile, je ne voyais pas quoi répondre.

  1. Je n'ai pas le permis de conduire. Habitant dans de grandes villes, je n'en voyais pas l'utilité -je ne la vois d'ailleurs toujours pas- et surtout, je prenais ces cours comme d'un ennui suprême. Pourtant ce n'est pas faute de m'être inscrit au code, à plusieurs reprises, mais la première fois l'auto école a fait faillite, et la seconde j'avais changé de région et les lourdeurs administratives ont eu raison de ma bonne volonté. Enfin, je vais essayer de le passer, ne serait-ce que pour dire que je l'ai et ne pas me trouver en défaut lorsque j'en aurais vraiment besoin...

  2. J'ai fait de l'escrime pendant plus de quatorze ans, de manière discontinue. Et je pense m'y remettre. J'ai dû commencer à l'âge de 7 ans je crois et c'est un sport qui m'a beaucoup plu même si je n'ai jamais vraiment eu l'esprit de compétition. J'aimais simplement me dépenser et surtout, faire de la belle escrime, "de la dentelle" comme disait mon premier maître d'arme, Maître Mignard. A la base, je suis fleurettiste.

  3. Je ne bois pas d'alcool. Eh oui, cela arrive. Tout simplement parce que je n'en aime pas le goût et l'odeur. Je ne bois pas non plus de cidre, ni de champagne. Rien. Ce qui n'a de cesse de frustrer mon compagnon lorsque nous sortons car, n'ayant pas le permis, il ne peut guère boire non plus ^_^.

  4. Lorsqu'en sixième le professeur de technologie nous demanda quel serait notre métier plus tard, j'avais répondu "Menteur professionnel" ou "Vendeur dans un magasin de farces et attrapes". J'avais pioché l'idée du premier dans un article du magazine que je lisais alors, quelque chose comme Toboggan ou Astrapi je ne sais plus. J'ai ensuite songé un temps à devenir puériculteur avant de m'orienter dès la troisième pour la profession de bibliothécaire.

  5. Petit, je ne sortais guère. Je préférais passer mes journées en famille avec mes frères et soeur plutôt que de voir des amis. Je faisais des détours en rentrant de l'école pour qu'ils ne sachent pas où j'habite et je recevais souvent mes copains sur le pas de la porte, refusant de les faire entrer. Pour moi, la sphère familiale était mon pré carré où nul camarade ne pouvait pénétrer.


Je passe la main à Cathy, Marlène, Manue, Willy et B&C.

09 janvier 2007

Your life work : Librarian

Toujours dans la série "réprésentations de bibliothèques", voici une vidéo montrant un court-métrage de 10 minutes filmé par le gouvernement des Etats-Unis et présentant les différentes facettes du métier de bibliothécaire. En l'occurence, c'est la bibliothèque du Iowa State College qui sert de toile de fond. La scène se passe en 1946.

Il est amusant de voir les grands espaces, les bâtiments de pierre brute, les étagères de bois massif. Dans les commentaires, il est précisé que le bibliothécaire retire du plaisir à mettre en forme le monde dans lequel il vit, soulignant le caractère essentiel de la profession. And so be it.



Aujourd'hui la profession semble toujours prisée. C'est ce qu'annonce le billet : Librarian: One of Best Careers for 2007, rédigé par un Bibliothécaire philippin.
That's right. Not knowledge worker. Not information specialist. Librarian.

According to "Get-Ahead Careers for 2007" by Marty Nemko (U.S.News & World Report, 18 December 2006), "Even though anybody can do a Google search, for instance, librarians will be needed more and more to help us navigate all that digital information."

And that, in essence, is why "librarian" is among 25 professions that "will be in growing demand as baby boomers age, the Internet becomes ubiquitous, and Americans seek richer, simpler lives."


La suite de l'article vaut le coup d'oeil qui donne des liens vers un résumé de ce que fait et gagne un bibliothécaire américain, propose une mise en perspective du métier suite à l'arrivée et l'usage de plus en plus important d'internet, le tout issu d'un rapport intitulé Best Career 2007.

08 janvier 2007

Library of Congress : Cataloging and Acquisitions



La bibliothèque du Congrès vient d'ouvrir un site consacré au catalogage et aux acquisitions qui se veut le portail consacré dans le domaine, du moins en ce qui concerne les ressources de la bibliothèque. Il remplace les trois sites qui existaient auparavant sur le sujet Cataloging , Cataloging Policy and Support Office, et Acquisitions.

La page d'accueil est organisée en thématiques plutôt qu'en départements selon l'organigramme proposant ainsi une vision transversale du catalogage à la LC. Les thèmes sont donc :

  • Subject Headings
  • Classification
  • Cataloging Tools, Documentation
  • General, Descriptive Cataloging
  • Products for Purchase
  • Catalogs, Authority Records
  • Cooperative Programs
  • About the Organization


Enfin, le site met en avant des actualités, propose un moteur de recherche et l'inscrition à une lettre de diffusion Library of Congress Cataloging Newsline.

source : Pintiniblog

Devenir libraire : SLF et INFL



Le Syndicat de la librairie française est un syndicat professionnnel qui, comme son nom l'indique, regroupe des entreprises de librairies et se veut l'interlocuteur unique face au Syndicat national de l'édition, aux éditeurs, aux différents acteurs de la chaîne du livre (dont la Commission de Liaison
Interprofessionnelle du Livre
ou le réseau de distribution Dilicom). Il affirme ainsi en préambule à la charte qu'il s'est fixé :
La librairie professionnelle, indépendante se réunit en un syndicat unique dont les objectifs sont le maintien, le développement et le service des entreprises de vente au détail du livre. Ces entreprises quelles que soient leur taille et leur spécialité placent la vente du livre au centre de leurs objectifs ; elles en assument le rôle social et culturel ; elles en acceptent les contraintes économiques et, en particulier, financières.
On trouve sur leur site un panorama de la profession très riche et l'accès en texte intégral aux deux premiers numéros et aux sommaire des deux numéros suivants de leur revue professionnelle : les Cahiers de la librairie. Les dossiers abordaient portaient sur :

  • Atouts et handicaps de la librairie indépendante (novembre 04)
  • Situation de la Librairie dans quelques pays d'Europe (mai 05)
  • Librairie et édition indépendante (octobre 05)
  • Le livre comme exception culturelle (avril 06)

Le numéro 5 de la revue vient de paraître. Il se voit consacré au thème "Le livre à l'ère du numérique" via quatre entrées : "auteurs et propriété littéraire", "le numérique à l'usage des auteurs", "éditeurs et diffuseurs", "le texte numérisé et les réseaux du futur", "le commerce du livre en ligne". Les articles sont notamment de François Gèze, Michel Valensi, Paul Otchakovsky-Laurens, François Bon, Philippe Aigrain, Alain Giffard. Le numéro est coordonné par Christian Thorel qui dirige la librairie Ombres Blanches de Toulouse. Il est en vente au prix de 16 euros.



Enfin, on trouve également sur le site du SLF, des conseils pour devenir libraire qui pourraient tout autant intéresser des étudiants en Mêtier du livre et des bibliothèques. Cependant, si vous êtes intéressés par ce mêtier, c'est vers l'Institut national de formation de la librairie qu'il faudrait plutôt vous tourner. Il forme aux CAP d’employé de librairie – papeterie – presse, au Brevet Professionnel de libraire, et intervient en formation continue et en conseil aux entreprises pour les libraires en activité.

Si vous êtes déjà dans un cursus ou préférez une optique universtaire, vous pourrez également rencontrer les formateurs de l'INFL qui interviennent dans des IUT et des licences professionnelles. A ce propos, il faut signaler que l’Université de Mulhouse prépare à une licence de lettres modernes option librairie, et a donc développé un enseignement universitaire spécifique pour les métiers de la librairie.

Mais, de même que pour les métiers de l’édition, les DUT et les DEUST ainsi que des licences et des maîtrises, option métiers du livre, peuvent constituer une bonne base pour les métiers de la librairie.