Xavios le raconte bien. Nous avons passé une très bonne journée du 07 mars 2005.
Déjà, il faut dire que cette date n'était pas innocente puisque c'est un vendredi 07 (novembre) que nous nous sommes mis ensemble. Depuis, chaque septième jour de mois, nous nous souhaitons un joyeux mensuversaire et nous offrons une rose rose, parce qu'elles tiennent plus longtemps que les rouges. Nous voulions donc nous PaCSer un 07, plus tôt au départ mais en fait les tribunaux se sont révélés bondés et en décembre nous n'avons pû réserver que pour le mois de mars suivant.
Les jours précédents furent stressants comme de juste, mais non pas tant quant au PaCS lui-même qu'au niveau de l'organisation logistique : accueillir mes parents, les véhiculer, qui fait quoi, où, comment... ? Et puis comment assortir mon costume pour aller avec la cravate, quelle cravate mettre avec quels habits (oui, j'adore les cravates, que voulez-vous) ?
Nous sommes donc arrivés au tribunal à 9h25 pour 9h30, avec nos parents et une partie de nos frères et soeurs. Nous étions une dizaine à franchir les portiques détecteurs de métal puis à prendre la route du bureau idoine. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, la greffière ne nous attendait pas. Elle espérait plutôt voir un couple hétéro à cause probablement d'une erreur de lecture de son agenda. Surtout, elle ne s'attendait pas à voir un tel attroupement réuni dans le petit espace d'attente de son service. Après vérification, elle nous a donc demandé de la suivre Xavier et moi.
Dans le bureau, elle a vérifié nos papiers, nos contrats et nous a expliqué nos nouveaux droits et obligations : assistance mutuelle, solidarité devant les créanciers, impôts communs, obligation de s'occuper d'un ascendant le cas échéant... Elle parlait du PaCS mais n'a jamais conjugué le verbe et préférait alors nous appeler "mariés", ce qui nous allait très bien également. Puis nous sommes allés chercher nos parents qui, dans ce petit bureau, nous ont pris en photo pendant que nous signions notre contrat. La fratrie est restée dehors pendant la grosse demie-heure qu'a duré la contractualisation de notre union. Au sortir, ils nous ont fait fête. C'était vraiment très bien.
Ensuite, nous sommes allés chez les parents de Xavios qui avaient eu la gentillesse et la délicatesse de décorer le salon à notre attention. Là, nous avons fait le repas Xavios et moi pendant que nos familles discutaient et se rencontraient. Nous avons reçu divers cadeaux, et c'est vrai que celui de mes autres frère et soeur qui n'avaient pu venir m'a ému aux larmes. Ce n'est rien, juste un single, mais derrière se trouvait bien plus que mes mots ne peuvent en exprimer. Je vous aime très fort. J'ai été touché également d'être ainsi entouré de nos familles, quand bien même nous fêtions cela un jour de semaine (logique, lorsque les tribunaux sont ouverts) alors que tous sont censés travailler. Et ceux qui n'ont pu être présents nous ont tout de même téléphoné pour nous féliciter, partageant néanmoins cette journée de bonheur avec nous.
La semaine, Xavios vous l'a narrée. Nous l'avons surtout passée à régler les dernières formalités administratives et à profiter tendrement l'un de l'autre à la maison, en famille, ou lors de sorties. Ce furent cinq jours délicieux comme un rappel des délicieux mois que nous avons passé ensemble et un prémice des délicieuses années qui nous attendent. Seul regret, que nos alliances n'aient pas été prêtes à temps. J'aurais adoré parader crânement au boulot ce matin plutôt que de rédiger mon compte-rendu de réunion en souffrance et subir quatre heures d'une autre réunion cet après-midi. Enfin, ce n'est que partie remise...
Je suis sincèrement heureux de pouvoir partager ma vie avec toi, mon aimé. Et j'espère que cette joie n'aura pas de limite. Nos disputes nous renforcent j'en suis sûr et nos bonheurs nous rapprochent. Tu es un hommme merveilleux, tu es l'homme de ma vie, tu es mon mari. Merci à toi, Xavios, pour tout le bonheur et tout l'Amour que tu me portes.
Je t'aime.
15 mars 2005
14 mars 2005
Une semaine après...
Eh bien, mes amis, vous allez rire, mais une semaine après le PACS, je ne le regrette toujours pas !
Mon cher Thilas a dû regagner ses montagnes pour le travail et il me manque déjà. Ces quelques jours passés ensemble ont été merveilleux et le fait d'avoir nos familles à nos côtés au Tribunal d'Instance était très touchant.
Bien entendu, les personnes qui n'ont pas pu être présentes physiquement nous accompagnaient dans nos coeurs, et je sais qu'elles pensaient à nous. Nous en avons eu la confirmation lors du repas qui a suivi la signature du PACS, alors que les parents à Thilas nous ont transmis un petit cadeau de la part de son frère et de sa soeur qui n'avaient pu se déplacer : le CD 2 titres de Sinsemilia : Tout le bonheur du monde. Merci à eux deux, nous en avons été fortement émus (ils ont même réussi à faire couler une larme à mon petit Thilas). Les paroles de cette chanson sont aussi très émouvantes. Grâce à eux, on a trouvé notre chanson à nous :)
Les 5 jours accordés pour le PACS (voir 8 jours pour moi, mais je n'en ai pris que 5, ce n'est pas intéressant de prendre des jours alors que Thilas doit reprendre le travail) sont passés à une vitesse folle, mais nous les avons bien exploités. Envoi des faire parts, renseignement auprès de l'Opac, puis du centre des Impôts, visite de l'exposition d'Andy Warhol au Musée d'Art Contemporain, anniversaire de ma jolie petite nièce Stella (5 ans déjà, le temps passe si vite...), mais on a quand même trouvé un peu de temps pour nous, pour nous reposer un peu et prendre conscience que maintenant, nous étions comme mariés (dixit la greffière ^_^).
Ah, qu'il est bon d'avoir un petit époux comme Thilas. Ceux et celles qui le connaissent ne pourront pas me contredire :) Merci à toi, Thilas, pour tout le bonheur et tout l'Amour que tu m'apportes :)
Je t'aime.
Mon cher Thilas a dû regagner ses montagnes pour le travail et il me manque déjà. Ces quelques jours passés ensemble ont été merveilleux et le fait d'avoir nos familles à nos côtés au Tribunal d'Instance était très touchant.
Bien entendu, les personnes qui n'ont pas pu être présentes physiquement nous accompagnaient dans nos coeurs, et je sais qu'elles pensaient à nous. Nous en avons eu la confirmation lors du repas qui a suivi la signature du PACS, alors que les parents à Thilas nous ont transmis un petit cadeau de la part de son frère et de sa soeur qui n'avaient pu se déplacer : le CD 2 titres de Sinsemilia : Tout le bonheur du monde. Merci à eux deux, nous en avons été fortement émus (ils ont même réussi à faire couler une larme à mon petit Thilas). Les paroles de cette chanson sont aussi très émouvantes. Grâce à eux, on a trouvé notre chanson à nous :)
Les 5 jours accordés pour le PACS (voir 8 jours pour moi, mais je n'en ai pris que 5, ce n'est pas intéressant de prendre des jours alors que Thilas doit reprendre le travail) sont passés à une vitesse folle, mais nous les avons bien exploités. Envoi des faire parts, renseignement auprès de l'Opac, puis du centre des Impôts, visite de l'exposition d'Andy Warhol au Musée d'Art Contemporain, anniversaire de ma jolie petite nièce Stella (5 ans déjà, le temps passe si vite...), mais on a quand même trouvé un peu de temps pour nous, pour nous reposer un peu et prendre conscience que maintenant, nous étions comme mariés (dixit la greffière ^_^).
Ah, qu'il est bon d'avoir un petit époux comme Thilas. Ceux et celles qui le connaissent ne pourront pas me contredire :) Merci à toi, Thilas, pour tout le bonheur et tout l'Amour que tu m'apportes :)
Je t'aime.
11 mars 2005
Over the...
C'est encore à l'inoubliable Aza que je dois de pouvoir afficher une image, si ça marche cette fois. Manifestement le truc proposé par blogger n'est pas parfait, mais je ne renonce pas d'arriver à ce qu'il fonctionne, ne serait-ce car lui me permettrait de mettre en ligne des images contenues dans mon ordinateur si j'ai bien compris.
Ma première image est donc un arc-en-ciel. Il symbolise surtout en ce moment l'Amour que nous nous portons Xavios et moi et renvoie directement à la cérémonie de PaCS de lundi dernier sur laquelle j'espère revenir plus en détail dans les jours à venir. Pour l'instant, je profite de ses bras et de sa chère présence. Vous me comprendrez... Bises à tou-te-s
Ma première image est donc un arc-en-ciel. Il symbolise surtout en ce moment l'Amour que nous nous portons Xavios et moi et renvoie directement à la cérémonie de PaCS de lundi dernier sur laquelle j'espère revenir plus en détail dans les jours à venir. Pour l'instant, je profite de ses bras et de sa chère présence. Vous me comprendrez... Bises à tou-te-s
08 mars 2005
Ta ta da daaaa
Aujourd"hui c'est le jour "J" Je te dis oui.
Une signature entourés de nos parents. Et une fête en famille après. Je t'aime. Je suis heureux.
Merci Xavier d'être à mes côtés.
Une signature entourés de nos parents. Et une fête en famille après. Je t'aime. Je suis heureux.
Merci Xavier d'être à mes côtés.
04 mars 2005
Tam erre
Mon frère en chemise sur internet !
Non, non, ce n'est pas la dernière insulte à la mode. A en écouter les d'jeuns lyonnais on en est encore au bon vieux "nick ta mère", comme si "maman", comme surnom ne suffisait plus. On reconnaît bien là la fougue de la jeunesse, pleine de verve et prête à se rebeller contre tout ce qui bouge.
C'est marrant, parce que j'ai l'impression finalement que cette insulte fait son temps. Elle existe depuis un petit moment déjà mais ne paraît pas démodée pour autant. Sûrement par facilité, on se fatigue à répéter ce qu'on entend plutôt que de rechercher autre chose.
Tiens, quand j'étais en sixième, nous nous retrouvions avec mon meilleur ami au CDI du collège pour y consulter le dictionnaire des injures.
Nous avions listé de nombreuses sortes d'injures depuis le "dégonflé", "sombre idiot", "lèche-cul" aux phrases plus alambiquées telles : "ce que tu as dans la main, ce n'est plus un poil, c'est une perruque" ou "tu me la copieras cent fois... quand tu auras appris à écrire". Nous avions bien évidemment les injures grossières virant le plus souvent au scatologique comme "c'est un emmerdeur de première" et celles plus softs telles "c'est un emmielleur de première".
J'avais noté qu'il y avait les injures pour la conversation, de celles qui ponctuent une affirmation : "vaurien", "fripouille", "pourriture", "tête de lard", "tapette", évidemment, ou "enculé", voire plus rare mais assez logique si l'on considère l'importance des organes génitaux et du vocabulaire sexuel dans ces injures, "éburné".
A l'inverse se trouvaient celles plus classes à mes yeux qui servaient de formule finale : "Je ne te salue pas, je te crache à la gueule", "Et sache, gros dégueulasse, que je t'emmerde à pied, à cheval et en voiture", "Recevez, sinistre con, à défaut de mon pied au cul, l'expression de mon parfait dégoût" ou encore celle-ci qui me faisait rire : "Inutile d'agiter ta quéquette, vieux kroumir, si je te dis "mon cul" ce n'est pas pour te l'offrir". [remarquez que je n'ai toujours aucune idée de ce que peut être un kroumir]
Ensuite venait dans ce nouveau dictionnaire des injures le jeu très drôle des dialogues : - Vous n'êtes qu'un chien gâleux. - Mieux vaut être gâleux que pourri : j'aime mieux avoir ma peau que tes tripes ! et une petite liste des phrases à sortir au bon moment : "Ta bouche, bébé, t'auras une frite" ; "Mets-y une sourdine, c'est pas l'heure du biberon" ; "Monsieur recours à la force de son haleine, c'est déloyal" ; "Ne me fais pas rire, j'ai des gerçures" ; "tais-toi ou je dis tout" puis l'inévitable abécédaire où l'on apprend que le qualificatif fait tout : "freluquet frelaté", "rogaton poitrinaire", "simili martien à la graisse de cabestan", "cervelle de mouche arriérée", "avorton avarié"...
Je crois en fait que ce dictionnaire a marqué mon entrée dans la littérature. J'y ai découvert le plaisir de la langue, non pas le côté agressif du juron mais bien plutôt celui, malin, du jeu de mots qui laisse l'autre pantois et ridicule, et puis cet autre plaisir, plus discret mais tout aussi efficace de chercher à comprendre.
Pourquoi tel mot est-il une injure ? Et d'abord, que signifie-t-il ? Pourquoi le "con" féminin est-il devenu synonyme de bêtise méchante et crasse ? Pourquoi parler de "foutre" dans "j'en n'ai rien à foutre" ? Il est très amusant de rechercher le comment, d'autant que la langue française est vraiment riche et les possibilités de trouver de nouvelles injures en sont démultipliées... Dès lors, je ne comprends pas qu'on ne recherche pas d'injures plus sophistiquées ou plus drôles un peu à l'exemple de ce qui se fait ailleurs, ou retranscrit avec humour dans la bande dessinée : il n'est qu'à voir les personnages de Prunelle de Franklin ou du célébrissime Capitaine Haddock de Hergé dont les envolées n'apparaissent même pas dans la liste officielle des injures réprimandées (à Roland Garros).
C'est bien beau tout cela mais quel rapport avec mon frère ? Il s'avère tout simplement que nous venons de passer la soirée à discuter "blogs". Ce dernier a pleins d'amis qui ont ouvert depuis plus ou moins longtemps des blogs à peu près tous sur le même principe d'une photo centrale par post accompagnée d'un léger commentaire. Et sur l'un deux, on voit mon frère en chemise en train de jouer aux cartes... D'où mon incipit.
Je t'embrasse Benny. Je t'aime très fort. Et les autres aussi.
Non, non, ce n'est pas la dernière insulte à la mode. A en écouter les d'jeuns lyonnais on en est encore au bon vieux "nick ta mère", comme si "maman", comme surnom ne suffisait plus. On reconnaît bien là la fougue de la jeunesse, pleine de verve et prête à se rebeller contre tout ce qui bouge.
C'est marrant, parce que j'ai l'impression finalement que cette insulte fait son temps. Elle existe depuis un petit moment déjà mais ne paraît pas démodée pour autant. Sûrement par facilité, on se fatigue à répéter ce qu'on entend plutôt que de rechercher autre chose.
Tiens, quand j'étais en sixième, nous nous retrouvions avec mon meilleur ami au CDI du collège pour y consulter le dictionnaire des injures.
Nous avions listé de nombreuses sortes d'injures depuis le "dégonflé", "sombre idiot", "lèche-cul" aux phrases plus alambiquées telles : "ce que tu as dans la main, ce n'est plus un poil, c'est une perruque" ou "tu me la copieras cent fois... quand tu auras appris à écrire". Nous avions bien évidemment les injures grossières virant le plus souvent au scatologique comme "c'est un emmerdeur de première" et celles plus softs telles "c'est un emmielleur de première".
J'avais noté qu'il y avait les injures pour la conversation, de celles qui ponctuent une affirmation : "vaurien", "fripouille", "pourriture", "tête de lard", "tapette", évidemment, ou "enculé", voire plus rare mais assez logique si l'on considère l'importance des organes génitaux et du vocabulaire sexuel dans ces injures, "éburné".
A l'inverse se trouvaient celles plus classes à mes yeux qui servaient de formule finale : "Je ne te salue pas, je te crache à la gueule", "Et sache, gros dégueulasse, que je t'emmerde à pied, à cheval et en voiture", "Recevez, sinistre con, à défaut de mon pied au cul, l'expression de mon parfait dégoût" ou encore celle-ci qui me faisait rire : "Inutile d'agiter ta quéquette, vieux kroumir, si je te dis "mon cul" ce n'est pas pour te l'offrir". [remarquez que je n'ai toujours aucune idée de ce que peut être un kroumir]
Ensuite venait dans ce nouveau dictionnaire des injures le jeu très drôle des dialogues : - Vous n'êtes qu'un chien gâleux. - Mieux vaut être gâleux que pourri : j'aime mieux avoir ma peau que tes tripes ! et une petite liste des phrases à sortir au bon moment : "Ta bouche, bébé, t'auras une frite" ; "Mets-y une sourdine, c'est pas l'heure du biberon" ; "Monsieur recours à la force de son haleine, c'est déloyal" ; "Ne me fais pas rire, j'ai des gerçures" ; "tais-toi ou je dis tout" puis l'inévitable abécédaire où l'on apprend que le qualificatif fait tout : "freluquet frelaté", "rogaton poitrinaire", "simili martien à la graisse de cabestan", "cervelle de mouche arriérée", "avorton avarié"...
Je crois en fait que ce dictionnaire a marqué mon entrée dans la littérature. J'y ai découvert le plaisir de la langue, non pas le côté agressif du juron mais bien plutôt celui, malin, du jeu de mots qui laisse l'autre pantois et ridicule, et puis cet autre plaisir, plus discret mais tout aussi efficace de chercher à comprendre.
Pourquoi tel mot est-il une injure ? Et d'abord, que signifie-t-il ? Pourquoi le "con" féminin est-il devenu synonyme de bêtise méchante et crasse ? Pourquoi parler de "foutre" dans "j'en n'ai rien à foutre" ? Il est très amusant de rechercher le comment, d'autant que la langue française est vraiment riche et les possibilités de trouver de nouvelles injures en sont démultipliées... Dès lors, je ne comprends pas qu'on ne recherche pas d'injures plus sophistiquées ou plus drôles un peu à l'exemple de ce qui se fait ailleurs, ou retranscrit avec humour dans la bande dessinée : il n'est qu'à voir les personnages de Prunelle de Franklin ou du célébrissime Capitaine Haddock de Hergé dont les envolées n'apparaissent même pas dans la liste officielle des injures réprimandées (à Roland Garros).
C'est bien beau tout cela mais quel rapport avec mon frère ? Il s'avère tout simplement que nous venons de passer la soirée à discuter "blogs". Ce dernier a pleins d'amis qui ont ouvert depuis plus ou moins longtemps des blogs à peu près tous sur le même principe d'une photo centrale par post accompagnée d'un léger commentaire. Et sur l'un deux, on voit mon frère en chemise en train de jouer aux cartes... D'où mon incipit.
Je t'embrasse Benny. Je t'aime très fort. Et les autres aussi.
03 mars 2005
Le Toi du Moi
Voici une chanson de Carla Bruni, extraite de son album "Quelqu’un m’a dit"
Elle exprime bien ce que je ressens pour mon tendre Thilas :
Elle exprime bien ce que je ressens pour mon tendre Thilas :
Je suis ton pile
Tu es mon face
Toi mon nombril
Et moi ta glace
Tu es l'envie et moi le geste
Toi le citron et moi le zeste
Je suis le thé, tu es la tasse
Toi la guitare et moi la basse
Je suis la pluie et tu es mes gouttes
Tu es le oui et moi le doute
T'es le bouquet je suis les fleurs
Tu es l'aorte et moi le cœur
Toi t'es l'instant moi le bonheur
Tu es le verre je suis le vin
Toi tu es l'herbe et moi le joint
Tu es le vent j'suis la rafale
Toi la raquette et moi la balle
T'es le jouet et moi l'enfant
T'es le vieillard et moi le temps
Je suis l'iris tu es la pupille
Je suis l'épice toi la papille
Toi l'eau qui vient et moi la bouche
Toi l'aube et moi le ciel qui s'couche
T'es le vicaire et moi l'ivresse
T'es le mensonge moi la paresse
T'es le guépard moi la vitesse
Tu es la main moi la caresse
Je suis l'enfer de ta pécheresse
Tu es le Ciel moi la Terre, hum
Je suis l'oreille de ta musique
Je suis le soleil de tes tropiques
Je suis le tabac de ta pipe
T'es le plaisir je suis la foudre
Tu es la gamme et moi la note
Tu es la flamme moi l'allumette
T'es la chaleur j'suis la paresse
T'es la torpeur et moi la sieste
T'es la fraîcheur et moi l'averse
Tu es les fesses je suis la chaise
Tu es bémol et moi j'suis dièse
T'es le Laurel de mon Hardy
T'es le plaisir de mon soupir
T'es la moustache de mon Trotski
T'es tous les éclats de mon rire
Tu es le chant de ma sirène
Tu es le sang et moi la veine
T'es le jamais de mon toujours
T'es mon amour t'es mon amour
Je suis ton pile Toi mon face
Toi mon nombril
Et moi ta glace
Tu es l'envie et moi le geste
T'es le citron et moi le zeste
Je suis le thé, tu es la tasse
Toi la putain et moi la passe
Tu es la tombe et moi l'épitaphe
Et toi le texte, moi le paragraphe
Tu es le lapsus et moi la gaffe
Toi l'élégance et moi la grâce
Tu es l'effet et moi la cause
Toi le divan moi la névrose
Toi l'épine moi la rose
Tu es la tristesse moi le poète
Tu es la Belle et moi la Bête
Tu es le corps et moi la tête
Tu es le corps. Hummm !
T'es le sérieux moi l'insouciance
Toi le flic moi la balance
Toi le gibier moi la potence
Toi l'ennui et moi la transe
Toi le très peu moi le beaucoup
Moi le sage et toi le fou
Tu es l'éclair et moi la poudre
Toi la paille et moi la poutre
Tu es le surmoi de mon ça
C'est toi Charybde et moi Scylla
Tu es la mère et moi le doute
Tu es le néant et moi le tout
Tu es le chant de ma sirène
Toi tu es le sang et moi la veine
T'es le jamais de mon toujours
T'es mon amour t'es mon amour
02 mars 2005
Miroir, mon beau miroir
Ce soir je ne sais quoi écrire si ce n'est que je suis fatigué. Mais comme je suis curieux, je vais quand même tenter une fonctionalité non encore exploitée sur ce blog : la mise en ligne d'images.
Bon, vous voyez tout de suite si cela a marché, mais pour moi qui suis en train d'écrire ce post, rien n'est encore fait. Je veux mettre en ligne un dessin de Pen Pen. Reste plus qu'à trouver comment ça marche... (...) Apparemment, il faut télécharger le logiciel de gestion de photos Picasa et, ensuite, télécharger Hello (ils sont un peu compliqué quand même chez Blogger) qui se charge de faire le lien avec le blog. En fait, Hello serait un logiciel d'envoi de photos à ses amis et il doit y avoir une bidouille pour qu'il prenne le blog pour un ami... ou alors c'est un produit racheté ou développé par Google aussi et ce dernier a veillé à la bonne interopérabilité entre les logiciels. Bref, j'ai essayé d'uploader une image. Seulement je crois que ce sera pour un prochain post et non celui-ci. Nous verrons bien. Je suppose alors que pour allier image et texte, il faut ensuite éditer le post contenant l'image...
Mouais, je me demande si une simple balise <> < /img > n'aurait pas été plus simple... Bonne nuit ou bonne journée...
Bon, vous voyez tout de suite si cela a marché, mais pour moi qui suis en train d'écrire ce post, rien n'est encore fait. Je veux mettre en ligne un dessin de Pen Pen. Reste plus qu'à trouver comment ça marche... (...) Apparemment, il faut télécharger le logiciel de gestion de photos Picasa et, ensuite, télécharger Hello (ils sont un peu compliqué quand même chez Blogger) qui se charge de faire le lien avec le blog. En fait, Hello serait un logiciel d'envoi de photos à ses amis et il doit y avoir une bidouille pour qu'il prenne le blog pour un ami... ou alors c'est un produit racheté ou développé par Google aussi et ce dernier a veillé à la bonne interopérabilité entre les logiciels. Bref, j'ai essayé d'uploader une image. Seulement je crois que ce sera pour un prochain post et non celui-ci. Nous verrons bien. Je suppose alors que pour allier image et texte, il faut ensuite éditer le post contenant l'image...
Mouais, je me demande si une simple balise <> < /img > n'aurait pas été plus simple... Bonne nuit ou bonne journée...
01 mars 2005
Parlons peu mais parlons blogs
Blogs etc...
Pour celles et ceux qui veulent tout savoir sur les blogs, voici une page très bien faite qui aborde le sujet. Profitez-en pour visiter le site. Il est extraordinaire... mais je pense que j'aurais l'occasion d'en reparler.
Les problèmes juridiques du blog
on trouvera sur TheNewPRWiki, un wiki consacré aux relations publiques, une page consacrée aux problèmes juridiques des auteurs de blogs. En fait, il s'agit surtout de blogs fait sur le lieu (et donc sur le temps et avec les outils) de travail. Il semble qu'aux Etats-Unis, des personnes aient déjà été licenciées pour avoir blogué.
Podcast
A peine suis-je entré dans le monde des blogs qu'on me fait comprendre que c'est déjà dépassé. Bon, je ne veux pas paraître idiot mais quand même... Alors, figurez-vous que le nouveau truc à la mode est le podcast. C'est la même chose qu'un blog, sauf qu'il s'agit désormais de fils contenant des fichiers MP3. Le blog devient dès lors une sorte d'audioblog. Avec l'agrégateur adéquat, vous pouvez donc vous tenir informé, comme avec un blog, de l'actualité qui vous intéresse, suivre une conférence en direct, écouter la musique qui vous plait aufur et à mesure. Arteradio par exemple diffuse ses émissions par ce moyen et même BiblioAcid s'y est mis, pour son premier anniversaire. Vous me direz qu'on réinvente l'eau chaude et la radio en l'occurence. Voici ce que répond Homo numéricus sur son blog :
Pour celles et ceux qui veulent tout savoir sur les blogs, voici une page très bien faite qui aborde le sujet. Profitez-en pour visiter le site. Il est extraordinaire... mais je pense que j'aurais l'occasion d'en reparler.
Les problèmes juridiques du blog
on trouvera sur TheNewPRWiki, un wiki consacré aux relations publiques, une page consacrée aux problèmes juridiques des auteurs de blogs. En fait, il s'agit surtout de blogs fait sur le lieu (et donc sur le temps et avec les outils) de travail. Il semble qu'aux Etats-Unis, des personnes aient déjà été licenciées pour avoir blogué.
Podcast
A peine suis-je entré dans le monde des blogs qu'on me fait comprendre que c'est déjà dépassé. Bon, je ne veux pas paraître idiot mais quand même... Alors, figurez-vous que le nouveau truc à la mode est le podcast. C'est la même chose qu'un blog, sauf qu'il s'agit désormais de fils contenant des fichiers MP3. Le blog devient dès lors une sorte d'audioblog. Avec l'agrégateur adéquat, vous pouvez donc vous tenir informé, comme avec un blog, de l'actualité qui vous intéresse, suivre une conférence en direct, écouter la musique qui vous plait aufur et à mesure. Arteradio par exemple diffuse ses émissions par ce moyen et même BiblioAcid s'y est mis, pour son premier anniversaire. Vous me direz qu'on réinvente l'eau chaude et la radio en l'occurence. Voici ce que répond Homo numéricus sur son blog :
on retrouve la légèreté de la radio en terme d’usage de réception, avec un abaissement considérable du coût et de la difficulté d’accès à la diffusion, même par rapport aux web radios qui ont besoin de disposer de serveurs de streaming (avec un nombre d’auditeurs simultané limité) : n’importe qui peut désormais animer sa petite radio à partir de son blog, à son rythme (on n’a plus à "tenir l’antenne" tant d’heures par jour), et sans contrainte matérielle.Ce qu'il y a de bien avec Internet, c'est que tout est encore à découvrir...
Vogue à l'eau et vague à l'âme
Ce mouvement incessant de va et de vient, d'arrivées et de départs finit par être lassant. Par instants je me dis que j'en ai assez, que je voudrais un peu plus de stabilité et pouvoir serrer plus souvent mon aimé. Je voudrais le gronder ou bien me disputer encore pour une futilité et me réconcilier.
On me disait hier que "la vie de couple au quotidien est ce qui tue le plus sûrement une relation amoureuse!". C'est bien pourtant ce quotidien que je recherche. Pour profiter encore une fois de lui. Profiter de ses bras, profiter de son sourire, profiter de son regard et des mots immortels qu'il cache dans son âme si fragiles qu'il les pare d'une infinie douceur, et des gestes créateurs qu'il garde au fond de lui non pour les soustraire à autrui mais bien pour les leur garder et leur prodiguer au moindre problème. Je l'aime.
Bien sûr que nous allons cohabiter. Il est prévu depuis longtemps de retrouver enfin ces instants agréables qui nous rapprochèrent et nous unirent. Mais l'incertitude sur le temps restant paraît bien lourde qui semble s'étirer à l'infini.
Parallèlement, ce serait mentir que d'affirmer que je n'aime pas être dans mon appartement. J'aime me trouver au milieu de mes affaires, me retrouver devant mon ordinateur et maintenant devant ce blog. J'aime me retrouver seul, dans le silence, face à moi-même. J'aime voir et ne rien faire, comme j'aime ce travail qui m'éloigne de mon aimé mais qui est encore source de rencontres et de richesses. Oh, certes, il m'effrayait comme toutes nouveautés, souvent chargées de peur et d'idées préconçues, mais j'ai fini par m'y habituer et par l'apprécier. Je pense de toute façon qu'on peut s'habituer à tout, même si je n'ai pas encore déterminé si c'était un mal ou si c'était un bien.
Comment concilier alors cet élan amoureux et cet appel à l'être-soi (puisqu'au fond c'est moi que je retrouve en étant ici) ? La réponse n'est peut-être pas encore écrite. A dire vrai, la réponse n'est peut-être même pas importante. Elle se dissout dans les heures que je passe chaque semaine dans les trains, disparaissant dans le flou du paysage. Elle n'importe car je la sais au fond de moi : ici je suis heureux, je suis heureux là-bas. Qu'importe alors si les raisons sont différentes, puisque la joie est.
Et pourtant je me lasse de n'être près de lui. Et mon coeur amoureux cherche à briser l'insécable distance. Combien de fois ai-je courru le soir sur le chemin du retour, combien de fois gravi à quatre pattes les escaliers parce que l'ascenseur tardait à venir, combien de fois regardé l'aimable porte et savouré le bonheur ineffable d'enfin la pousser... Aimer pousser la porte.
Aimer lorsqu'il me regarde. Aimer sentir son regard, son odeur, son contact. Aimer ne faire plus qu'un. Aimer partager, discuter, s'enrichir, découvrir. Aimer porter son amour. Aimer jusqu'à sa présence que l'on sait toujours avec soi. Aimer retrouver son visage dans un nuage, une chute de neige. Et se sentir grandir.
C'est fou ce que le bonheur tient à peu de choses...
On me disait hier que "la vie de couple au quotidien est ce qui tue le plus sûrement une relation amoureuse!". C'est bien pourtant ce quotidien que je recherche. Pour profiter encore une fois de lui. Profiter de ses bras, profiter de son sourire, profiter de son regard et des mots immortels qu'il cache dans son âme si fragiles qu'il les pare d'une infinie douceur, et des gestes créateurs qu'il garde au fond de lui non pour les soustraire à autrui mais bien pour les leur garder et leur prodiguer au moindre problème. Je l'aime.
Bien sûr que nous allons cohabiter. Il est prévu depuis longtemps de retrouver enfin ces instants agréables qui nous rapprochèrent et nous unirent. Mais l'incertitude sur le temps restant paraît bien lourde qui semble s'étirer à l'infini.
Parallèlement, ce serait mentir que d'affirmer que je n'aime pas être dans mon appartement. J'aime me trouver au milieu de mes affaires, me retrouver devant mon ordinateur et maintenant devant ce blog. J'aime me retrouver seul, dans le silence, face à moi-même. J'aime voir et ne rien faire, comme j'aime ce travail qui m'éloigne de mon aimé mais qui est encore source de rencontres et de richesses. Oh, certes, il m'effrayait comme toutes nouveautés, souvent chargées de peur et d'idées préconçues, mais j'ai fini par m'y habituer et par l'apprécier. Je pense de toute façon qu'on peut s'habituer à tout, même si je n'ai pas encore déterminé si c'était un mal ou si c'était un bien.
Comment concilier alors cet élan amoureux et cet appel à l'être-soi (puisqu'au fond c'est moi que je retrouve en étant ici) ? La réponse n'est peut-être pas encore écrite. A dire vrai, la réponse n'est peut-être même pas importante. Elle se dissout dans les heures que je passe chaque semaine dans les trains, disparaissant dans le flou du paysage. Elle n'importe car je la sais au fond de moi : ici je suis heureux, je suis heureux là-bas. Qu'importe alors si les raisons sont différentes, puisque la joie est.
Et pourtant je me lasse de n'être près de lui. Et mon coeur amoureux cherche à briser l'insécable distance. Combien de fois ai-je courru le soir sur le chemin du retour, combien de fois gravi à quatre pattes les escaliers parce que l'ascenseur tardait à venir, combien de fois regardé l'aimable porte et savouré le bonheur ineffable d'enfin la pousser... Aimer pousser la porte.
Aimer lorsqu'il me regarde. Aimer sentir son regard, son odeur, son contact. Aimer ne faire plus qu'un. Aimer partager, discuter, s'enrichir, découvrir. Aimer porter son amour. Aimer jusqu'à sa présence que l'on sait toujours avec soi. Aimer retrouver son visage dans un nuage, une chute de neige. Et se sentir grandir.
C'est fou ce que le bonheur tient à peu de choses...
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