D'abord merci à mon tendre aimé d'avoir maintenu ce blog pendant quelques jours. ^__^
Ensuite, quelques petites infos juridiques pour la reprise. Juritel.info est un moteur de recherche juridique francophone qui indexerait "4.250 sites web à contenu juridique pour plus de 313.000 pages juridiques". Le moteur semble lié au site juritel.com/. Lexeek propose; lui, un système original puisque participatif d’échange de documents juridiques et administratifs, faisant intervenir chercheurs, juristes professionnels, étudiants et particuliers. Le site, ouvert en mars dernier donc avec encore relativement peu de contenu, est hébergé au Luxembourg, mais semble bien traiter de droit français. Il est lié (en page d’accueil) à Plevsi, un site de jurisprudence maritime internationale. Sur GlobaLex se trouve un article intitulé French Law on the Internet - The Basics and Free Resources et Researching French Law pour ceux que cela pourrait intéresser... Bien que ces articles soient en anglais, les liens qu'ils proposent sont loin à mon sens d'être inintéressants. Toujours en anglais, voici un pdf European Union Legal Materials : A Guide for Infrequent Users , by Duncan E. Alford, guide de de 28 pages, très bien fait sur l'aide à la recherche en droit de l'Union européenne. C'est en fait un article du dernier numéro (97-1), hiver 2005 du Law library journal de l'AALL : American association of law libraries. Le Blog de la Lolf vient d'être créé... A lire son exposé des motifs : Pourquoi Business Objets s'est lancé dans ce projet : "http://www.blolf.org/ se destine tout particulièrement aux Ministères et départements de tutelle chargés des applications de la LOLF, aux organisations concernées par le pilotage de la mise en conformité avec la loi, et plus généralement à toute personne souhaitant s'informer et bénéficier des avis d'experts et des retours d'expériences des entreprises et des administrations en la matière." Une liste de liens juridiques est disponible sur le site de l’Urfist de Paris, mise à jour février 2005. Il s'agit d'un répertoire de ressources dans le domaine juridique réalisé par Jean-Emile TOSELLO-BANCAL revu et modifié par Annie LEON qui propose liens et analyses juridiques. Enfin, pour un peu de détente, sur le site de l'AALL, l'association américaine des bibliothécaires juridiques, ils ont trouvé un truc sympa et nouveau : ils proposent chaque mois une photo de la plus belle vue depuis une bibliothèque de droit. On devrait faire pareil en France, ce pourrait être sympa, histoire de rendre jaloux les collègues de Paris avec la vue depuis notre BU :p
Bonne fin de journée, Thilas.
31 mai 2005
30 mai 2005
C'est si bon
Voilà les paroles partielles de la chanson "C'est si bon" chantée par Yves Montand.
Pour mon beau Thilas :)
Pour mon beau Thilas :)
C'est si bon
De partir n'importe ou,
Bras dessus, bras dessous,
En chantant des chansons.
C'est si bon
De se dir' des mots doux,
Des petits rien du tout
Mais qui en disent long.
En voyant notre mine ravie
Les passants, dans la rue, nous envient.
C'est si bon
De guetter dans ses yeux
Un espoir merveilleux
Qui donne le frisson.
C'est si bon,
Ces petit's sensations.
Ça vaut mieux qu'un million,
Tell'ment, tell'ment c'est bon. [...]
C'est si bon
De pouvoir l'embrasser
Et pui de r'commencer
A la moindre occasion.
C'est si bon
De jouer du piano
Tout le long de son dos
Tandis que nous dansons. [...]
C'est si bon,
Et si nous nous aimons,
Cherchez pas la raison :
C'est parc'que c'est si bon,
C'est parce que c'est si bon,
C'est parce que c'est si bon.
27 mai 2005
Pour les fans de Star Wars
Bien le bonjour à tous
Sur un forum sur lequel je suis inscris, mes amis ont trouvé un lien vers un test (en anglais) qui suivant les questions définit vers quel personnage de Star Wars Episode 3 votre personnalité tend le plus. Ceci dit, ne vous attendez pas à du sérieux, les questions du style "êtes-vous une femme ?", "êtes vous enceinte ?", "est-ce que vous aimez le violet ?" etc., on sait tout de suite où ça va mener. http://quizfarm.com/test.php?q_id=34136 Quand au lien suivant : http://www.storewars.org/ vous y trouverez une petite vidéo fort amusante. C'est génial : la guerre du supermarché entre les plants transgeniques et les plants organiques... Puisse la Force être avec vous. ^_^
Sur un forum sur lequel je suis inscris, mes amis ont trouvé un lien vers un test (en anglais) qui suivant les questions définit vers quel personnage de Star Wars Episode 3 votre personnalité tend le plus. Ceci dit, ne vous attendez pas à du sérieux, les questions du style "êtes-vous une femme ?", "êtes vous enceinte ?", "est-ce que vous aimez le violet ?" etc., on sait tout de suite où ça va mener. http://quizfarm.com/test.php?q_id=34136 Quand au lien suivant : http://www.storewars.org/ vous y trouverez une petite vidéo fort amusante. C'est génial : la guerre du supermarché entre les plants transgeniques et les plants organiques... Puisse la Force être avec vous. ^_^
25 mai 2005
A la surface du web
Cette fois, je reviens au web avec deux infos que vous connaissez déjà sûrement vu qu’elles trainent sur les blogs et sont reprises à droite à gauche.
Totem Consult, Kesako, Miss TICS ont déjà parlé de cet article du Journal du Net sur les Darks Sites, ou « sites cachés » mis en ligne pour répondre rapidement et efficacement à une crise et essayer de la désamorcer. Ils sont disponibles pour répondre aux questions des médias, des entreprises partenaires mais aussi du grand public sur Internet. le fait de créer un site distinct du site de l'entreprise "permet de séparer les genres, de ne pas générer du trafic sur un site institutionnel autour de la crise, et ainsi de parler de choses graves dans un environnement - graphique, notamment - adapté" selon Jean-Christophe Alquier. "Selon les spécialistes de la communication de crise, les dark sites sont des outils particulièrement adaptés aux retraits de lots de marchandises et aux rappels de produits, qui nécessitent d'informer de manière concrète sur les produits en cause et/ou les actions entamées pour venir à bout d'un problème.
Du Dark web au web visible, Totem toujours nous informe que selon une étude, le Web superficiel, accessible par les moteurs de recherche, réprésentait 11,5 milliards de pages à la fin du mois de janvier 2005. Le web superficiel ou visible, c'est la partie du Web indexable et indexée par les moteurs de recherche. Pour info, Google annonce une base de données de plus de 8 milliards de pages, MSN en annonce 5 milliards, Yahoo! au moins 4 milliards et AskJeeves/Teoma un peu plus de 2 milliards. Autre info à côté de laquelle on ne peut décemment pas passer, le décodeur des moteurs de recherhe qui permet de s’y retrouver d’une manière simple dans la jungle des achats, rachats et la concentration des sources aux mains de quelques grands groupes. Aujourd'hui, l'accès à l'information est contrôlé par des moteurs et des annuaires, certes internationaux, mais en réalité tous américains. Pour savoir qui vend et achète des données à qui, il suffit de cliquer sur le logo d'un outil de recherche et de prendre connaissance de la légende en bas de page. Totem nous signale par ailleurs divers outils bien utiles : DigBig permet de remplacer les trop longues adresses URL par une adresse plus courtes, ce qui peut s’avérer utile dans un rapport ou une présentation si l'URL se présente sur plusieurs lignes. NameDroppers permet de trouver des noms de domaine contenant une chaîne de caractères donnée. Intéressant pour trouver des concurrents ou des idées de noms de domaine.
Totem Consult, Kesako, Miss TICS ont déjà parlé de cet article du Journal du Net sur les Darks Sites, ou « sites cachés » mis en ligne pour répondre rapidement et efficacement à une crise et essayer de la désamorcer. Ils sont disponibles pour répondre aux questions des médias, des entreprises partenaires mais aussi du grand public sur Internet. le fait de créer un site distinct du site de l'entreprise "permet de séparer les genres, de ne pas générer du trafic sur un site institutionnel autour de la crise, et ainsi de parler de choses graves dans un environnement - graphique, notamment - adapté" selon Jean-Christophe Alquier. "Selon les spécialistes de la communication de crise, les dark sites sont des outils particulièrement adaptés aux retraits de lots de marchandises et aux rappels de produits, qui nécessitent d'informer de manière concrète sur les produits en cause et/ou les actions entamées pour venir à bout d'un problème.
Du Dark web au web visible, Totem toujours nous informe que selon une étude, le Web superficiel, accessible par les moteurs de recherche, réprésentait 11,5 milliards de pages à la fin du mois de janvier 2005. Le web superficiel ou visible, c'est la partie du Web indexable et indexée par les moteurs de recherche. Pour info, Google annonce une base de données de plus de 8 milliards de pages, MSN en annonce 5 milliards, Yahoo! au moins 4 milliards et AskJeeves/Teoma un peu plus de 2 milliards. Autre info à côté de laquelle on ne peut décemment pas passer, le décodeur des moteurs de recherhe qui permet de s’y retrouver d’une manière simple dans la jungle des achats, rachats et la concentration des sources aux mains de quelques grands groupes. Aujourd'hui, l'accès à l'information est contrôlé par des moteurs et des annuaires, certes internationaux, mais en réalité tous américains. Pour savoir qui vend et achète des données à qui, il suffit de cliquer sur le logo d'un outil de recherche et de prendre connaissance de la légende en bas de page. Totem nous signale par ailleurs divers outils bien utiles : DigBig permet de remplacer les trop longues adresses URL par une adresse plus courtes, ce qui peut s’avérer utile dans un rapport ou une présentation si l'URL se présente sur plusieurs lignes. NameDroppers permet de trouver des noms de domaine contenant une chaîne de caractères donnée. Intéressant pour trouver des concurrents ou des idées de noms de domaine.
Informatique
Aujourd’ hui quelques liens plus orienté vers l’informatique et les matériels que sur l’internet… Question matériel donc, Tutoweb évoquent les claviers de demain : avec ce pilote (plug in français de denis Liegeois) vous pouvez avoir accès à un clavier français étendu qui permet d’utiliser un paquet de signes indispensables à la langue françaises: capitales accentuées, espace insécable, guillemets français, ligatures, etc. sans passer par des combinaisons de touches absconses qu’on ne retient jamais. Pour faciliter la vie des utilisateurs de PDA, la société Eleksen va sortir prochainement un clavier Bluetooth très pratique puisqu'il est en tissu, disponible en versions Azerty et Qwerty. Mais il y a mieux encore, elle nous cite la sortie d’un clavier vierge ne comportant aucune inscription sur les touches et ce slogan : Shouldn't your keyboard reflect your status as one of the elite? We think so!. Excusez moi mais je trouve que c’est une belle sottise. Enfin cette invention piochée au détour d’une allée du concours Lépine de la Foire de Paris, le clavier alphabétique. Complètement farfelu et antiergonomique : il me semblait que l’emplacement des touches avait été décidé selon la facilité et la fréquence d’utilisation des lettres dans la langue. A propos de l’informatique, Totem Consult nous signale cette enquête sur les rapports qu’entretiennent les français et l’ordinateur… La proportion moyenne de Français qui allument « régulièrement ou tous les jours » (60%) un ordinateur cache de grandes disparités : parmi les diplômés du supérieur ou les 18-24 ans, 9 personnes sur 10 utilisent régulièrement ou quotidiennement un ordinateur, alors que cette situation ne concerne que 13% des plus de 65 ans et des non diplômés. On apprend également que 24% des Français n’ont jamais allumé un ordinateur et 40% ne se sont jamais connecté à l’Internet.
24 mai 2005
Détentes
Aujourd'hui après les postes sérieux sur les moteurs, le web indépendant, le RSS, un peu de détente et de plaisir : Voici le Dico des mots et expressions imaginaires, un objet qui aurait fait énormément plaisir à ma petite soeur dont l'imagination débordante en matière de vocabulaire n'a jamais eu de cesse de m'étonner et de m'amuser. Il s'agit donc d'un dictionnaire collaboratif en ligne sur des mots purements imaginaires créés pour répondre à un besoin particulier et/ou lorsque le vocabulaire de notre langue présentait une lacune. MediaTIC blog nous a présenté deux blogs. Comme un camion, un blog proposant des conseils de beauté pour les garçons (mais je n'ai pas été super emballé, autant aller sur beauté homme) et Dans les sacs des filles, un blog présentant le contenu super passionnant des sacs des filles. Surprenant, non ? Bon, j'allais demander aussi un retour de la parité et l'examen des baise-en-ville masculin mais je viens de me rendre compte que c'était déjà le cas. Lithium nous fait suivre ce lien assez étrange et pas forcément agréable. Il s'agit d'un logiciel qui permet de vous vieillir à partir d'une photo et, grâce au procédé du morphing, vous montre la tête que vous auriez dans 10, 20, 30, 40 ans, ou si vous étiez né de l'autre sexe. C'est assez déroutant même si amusant, oui. Parlons littérature... Lafeuille nous présente deux sites également intéressants. D'abord le très beau Un livre, un objet qui propose d'associer les livres que nous aimons à des objets qui nous l'évoquent. Ensuite, il nous envoie vers Bookorati, un service de partage de critique de livres, qui permet de générer des listes de recommandation selon les critiques des utilisateurs... D'ailleurs, toujours pour défendre nos belle langue française, vous pouvez rejoindre le Comité de lutte contre le langage sms et les fautes volontaires tandis que d'aucun voient en eux un fédérateur communautaire ou tentent de les étudier à l'heure où l'UNESCO publie un atlas des langues menacées dans le monde... InfoTechArt nous présente quant à lui un site très agréable proposant des animations flash pour servir de clips à de célèbres poèmes : les poèmes animés. Je trouve cela beau et reposant. Dans un autre genre, il nous propose un quizz "what is your world view" pour nous aider à définir notre philosophie de la vie. Pour info, et sans surprise aucune, je serais existentialiste. You scored as Existentialist. Existentialism emphasizes human capability. There is no greater power interfering with life and thus it is up to us to make things happen. Sometimes considered a negative and depressing world view, your optimism towards human accomplishment is immense. Mankind is condemned to be free and must accept the responsibility. Je termine sur ce site proposé par Totem Consult qui donne la liste de tous les additifs alimentaires que nous ingurgitons chaque jours avec leurs propriétés et les risques sanitaires qu'ils comportent. Vous ne mangerez plus un yahourt comme avant... Allez, bons vagabondages et surfez couverts.
Le RSS explose
Le RSS (Really Simple Syndication) est en train d'exploser.
Qu'est-ce que c'est ? En gros, c'est un moyen de se tenir au courant des nouveautés qui peuvent survenir sur un site web au moyen de balises qui décrivent ce même site. Ainsi peut-on se tenir au courant de tous les nouveaux billets qui paraissent dans un blog par exemple, sans avoir besoin de faire le tour tous les matins des sites qui nous intéressent.
Depuis quelques jours, les annonces relatives à l'agrégation et au RSS se multiplient : NewsGator rachète FeedDemon, Google introduit de la publicité dans les flux, Microsoft dévoile sa stratégie en la matière et les principaux acteurs du marché tiennent conférence à New-York pour discuter de syndication. On parle de consolidation du marché RSS. Pointblog qui nous informe de tout cela, affirme pourtant que le marché se cherche encore... En effet, les plus grands s'intéressent à ce marché en expension (Google, Microsoft) mais se demandent comment rentabiliser un service gratuit, basé sur du contenu qui ne leur appartient pas ? La réponse de Google est d'y intégrer de la publicité. Etonnant, non ?
En attendant, cette technologie a encore de beaux jours devant elle : ainsi, Pointblog annonce-t-il que plusieurs éditeurs de presse en ligne vont proposer un nouvel outil prochainement aux internautes, sous la forme d'une application agrégeant par défaut de nombreux fils d'actualités. Lamoooche est elle un portail de fils RSS qui propose des fils exclusivement francophones et professionnels classés dans huit catégories qui sont divers [41], économie [26], informatique [13], internet [49], loisirs [13], média [31], infos [43] et sport [35]. Les fils sont validés par l'équipe technique. Lamoooche dit proposer 1172 fils RSS validés et 1200 à valider encore.
Enfin, vous voulez suivre l'évolution d'un site qui n'a pas de fils RSS ? Il existe un logiciel qui permet de transformer une page html en RSS (source : UrfistInfo). RSSxl est un outil apparemment simple qui va augmenter considérablement le nombre de vos abonnements disponible depuis votre agrégateur... En parlant de lecteurs de flux RSS, saviez_vous que Talkr et Speakwire vous proposent de lire votre blog grâce à leur technologie de synthèse vocale transformant n'importe quel blog en podcast... Quand on vous disait que le RSS prenait de plus en plus d'importance. Dépêchez-vous de vous y mettre parce que déjà apparaît un nouveau format, le media RSS qui permettrait d'insérer dans les fils des métadonnées...
Tout de même, il ne fallait plus que cela pour que les blogs s'installent en Une du Monde...
Qu'est-ce que c'est ? En gros, c'est un moyen de se tenir au courant des nouveautés qui peuvent survenir sur un site web au moyen de balises qui décrivent ce même site. Ainsi peut-on se tenir au courant de tous les nouveaux billets qui paraissent dans un blog par exemple, sans avoir besoin de faire le tour tous les matins des sites qui nous intéressent.
Depuis quelques jours, les annonces relatives à l'agrégation et au RSS se multiplient : NewsGator rachète FeedDemon, Google introduit de la publicité dans les flux, Microsoft dévoile sa stratégie en la matière et les principaux acteurs du marché tiennent conférence à New-York pour discuter de syndication. On parle de consolidation du marché RSS. Pointblog qui nous informe de tout cela, affirme pourtant que le marché se cherche encore... En effet, les plus grands s'intéressent à ce marché en expension (Google, Microsoft) mais se demandent comment rentabiliser un service gratuit, basé sur du contenu qui ne leur appartient pas ? La réponse de Google est d'y intégrer de la publicité. Etonnant, non ?
En attendant, cette technologie a encore de beaux jours devant elle : ainsi, Pointblog annonce-t-il que plusieurs éditeurs de presse en ligne vont proposer un nouvel outil prochainement aux internautes, sous la forme d'une application agrégeant par défaut de nombreux fils d'actualités. Lamoooche est elle un portail de fils RSS qui propose des fils exclusivement francophones et professionnels classés dans huit catégories qui sont divers [41], économie [26], informatique [13], internet [49], loisirs [13], média [31], infos [43] et sport [35]. Les fils sont validés par l'équipe technique. Lamoooche dit proposer 1172 fils RSS validés et 1200 à valider encore.
Enfin, vous voulez suivre l'évolution d'un site qui n'a pas de fils RSS ? Il existe un logiciel qui permet de transformer une page html en RSS (source : UrfistInfo). RSSxl est un outil apparemment simple qui va augmenter considérablement le nombre de vos abonnements disponible depuis votre agrégateur... En parlant de lecteurs de flux RSS, saviez_vous que Talkr et Speakwire vous proposent de lire votre blog grâce à leur technologie de synthèse vocale transformant n'importe quel blog en podcast... Quand on vous disait que le RSS prenait de plus en plus d'importance. Dépêchez-vous de vous y mettre parce que déjà apparaît un nouveau format, le media RSS qui permettrait d'insérer dans les fils des métadonnées...
Tout de même, il ne fallait plus que cela pour que les blogs s'installent en Une du Monde...
La lune sur la branche
Je vous parlais ici et là de Lithium et de son initiative de quête à la découverte du petit monde des bloggueurs (Cela me fait penser qu'il me faudrait un peu recentrer ces billets sur des sujets uniques pour en favoriser la consultation...). L'idée est belle et je me suis laissé tenté à répondre au premier questionnaire qu'il vient de mettre en ligne (cf lien sur le titre). Si l'idée vous plait, filez donc répondre au(x) questionnaire(s) de Lithium, il vous en sera reconnaissant ;) Voici donc mes réponses :
-Ton blog à toi, c'est quoi (adresse, sujets abordés) ?
Mon blog se situe à l’adresse : http://vagabondages.blogspot.com. Il s’agit de commentaires sur l’actualité des blogs, de listes de liens regroupés par thèmes, des informations sur l’actualité des bibliothèques et de la documentation, des informations sur ma vie personnelle. En fait, il s’avère difficile de parler de soi et de sa vie personnelle, et plus facile de parler d’informations. L’orientation du blog se fait donc toute seule. Enfin, nous sommes deux à contribuer au blog, mon compagnon et moi, mais finalement c’est moi qui poste le plus.
- Comment as-tu découvert que les blogs existaient ?
La découverte s’est déroulée au cours d’un stage professionnel. M. Morin, conservateur et auteur de BiblioAcid, nous présentait les blogs et les fils RSS et les agrégateurs. L’idée m’a plu et m’a trottée un temps dans la tête. Lorsque j’ai découvert que d’autres amis se lancaient et s’étaient lancés dans l’aventure, j’ai décidé de me jeter à l’eau et d ‘essayer, oui, pourquoi pas…
- Quand as-tu commencé à lire des blogs ?
A la même époque, c’est-à-dire grosso modo vers le début de l’année. Lorsque j’ai découvert les blogs, je me suis plus intéressé au phénomène. Au début, je lisais de temps à autre des blogs professionnels, puis ce furent des blogs créés par mes amis, et enfin d’autres, au gré de mes pérégrinations.
- Quelle est la date de ton premier billet ?
Mardi 22 février 2005, 22h15.
- Pourquoi as-tu commencé à bloguer ?
L’idée de communiquer me plaisait. J’avais envie de faire partager les informations que je pouvais ainsi glâner à droite à gauche et de leur donner une nouvelle utilité. Néanmoins, je n’ai d’abord communiqué l’adresse du blog à personne. Je ne voulais pas que ce travail dont la forme finale n’était pas définie soit diffusé avant même que je n’en acquiert la maîtrise. Et puis finalement, la renommée s’est faite toute seule. Avec le temps, les renvois et les liens que je proposais et en laissant mon adresse dans les commentaires, car l’idée n’était pas non plus de me cacher, je n’en avais pas honte pour autant.
- A ton avis, pourquoi les blogs sont nés ?
Pourquoi ils sont nés ? Je ne sais pas vraiment. Pour satisfaire des besoins de communications de blogueurs je suppose. Pourquoi ils ont un tel succès en revanche me paraît plus judicieux. Je pense que la facilité d’ouverture d’un blog, les possibilités de communication et la malléabilité du support (on peut faire ce qu’on veut d’un blog) y sont pour beaucoup.
- Que t'inspire la multiplication des blogs ces derniers temps ?
Je ne sais pas trop. En fait, j’en suis encore à me demander si cette multiplication est effective, ou si elle me paraît importante parce que je suisen plein dans ce phénomène des blogs moi-même. Je pense que comme pour tout, il y a du bon et du mauvais, comme pour internet, il y a beaucoup de bruit. C’est pourquoi il est important de bien savoir se repérer dans cette nouvelle et déjà dédalienne blogosphère.
- Qu'est-ce que tu ne publieras jamais sur ton blog ?
Je ne publierais jamais de propos racistes, antisémites ou homophobe. Mon blog est un blog à caractère surtout informatif mais son contenu n’est pas figé. Il peut changer, évoluer au gré de mes aspirations et de mes vagabondages. Je tiens à ce que je puisse sinon en être fier, du moins l’assumer totalement.
- Tu sais ce qu'est un flux RSS ? T'en sers-tu pour lire les blogs des autres ? Si tu les utilises, vas-tu quand-même sur les blogs pour les lire ?
Ouh là, une à la fois. Oui je sais ce qu’est un flux RSS, depuis ce fameux stage, donc. Et effectivement, je m’en sers religieusement pour lire les multiples blogs auxquels je suis abonné. J’utilise blogline comme agrégateur mais en fait, je n’en connais pas d’autres. Du coup, je ne vais plus systématiquement sur les blogs eux-mêmes, même s’il m’arrive encore effectivement de retourner directement à l’adresse du blog. Cela dépend donc du temps que j’ai, du billet que je lis, du billet agrégé (des fois on ne trouve que des résumés) voire évidemment de l’existence ou non d’un fil RSS. L’identité du blogueur entre aussi en compte, je suis plus enclin à visiter in vivo les blogs de personnes que je connais.
- Combien de blogs lis-tu ?
Environ une quarantaine. Mais le nombre varie régulièrement selon mes trouvailles, mes envies et le temps dont je dispose…
- Si tu ne devais en retenir qu'un, ce serait lequel (avec l'adresse) ?
Le blog du réseau des Urfists, c’est l’un des meilleurs professionnellement parlant que je connaisse. J’aurais aimé écrire ce genre de blog : http://urfistinfo.blogs.com/.
- Tu laisses souvent des commentaires sur les blogs ? Et lis-tu les réponses à tes commentaires ?
J’aime écrire des commentaires et j’aime en lire. Je me dis que c’est naturel parce que tout simplement j’aime recevoir des commentaires sur mon propre blog. Ensuite, c’est vrai que je ne vais pas toujours lire les réponses à mes commentaires, sauf s’il s’agit de publications sur lesquelles je reviens régulièrement, mais en général, j’oublie. Le commentaire est une réaction immédiate et je ne pense pas toujours à faire attention où je la fais. Pas toujours, ce qui ne signifie pas que je ne reviens jamais :p.
- Tu fais attention à tes statistiques ? Pourquoi ?
Oui, j’aime les statistiques. J’aime savoir d’où viennent les gens qui me lisent et découvrir comment ils sont venu jusqu’à moi. Je trouve intéressant de connaître leurs mots-clefs, les pages qu’ils ont apprécié. J’aime connaître ce qui plait et je me dis ensuite que je pourrais faire évoluer ce blog en fonction de ce qui a plu. J’emploie le conditionnel car une page qui a été très visitée est le billet racontant notre PaCS récent avec mon ami. Or je ne sais pas vraiment si je suis prêt à plus parler de moi sur ce blog. C’est un pas énorme que je ne suis pas certain encore de vouloir franchir. La question demeure.
- Pour toi, bloguer c'est uniquement écrire ou c'est aussi lire ?
L’action de bloguer est d’abord une action d’écriture. Mais c’est ensuite intégrer une communauté et donc ensuite également lire. Bloguer, c’est faire partie d’un réseau, avoir des connaissances, s’enrichir à tout point de vue.
- Penses-tu que le phénomène blog va s'essouffler ? Mourir ?
Non, je ne pense pas. Du moins pas tout de suite. Pour l’instant, il bénéficie certes d’un certain vent de la nouveauté mais je pense que c’est un médium qui a encore de beau jours devant lui.
- Tu penses un jour arrêter de bloguer ?
Je ne pense pas bloguer toute ma vie, non. Il faudra forcément que j’arrête. Maintenant, je ne sais ni quand ni à quelle occasion. Mais bloguer est une activité nouvelle qui demande du temps et, aussi intéressante soit-elle, il n’y a pas que cela.
- Qu'est-ce qui te fera arrêter de bloguer ?
Le manque de temps, l’envie de me retrouver plus avec mon chéri, ou le fait tout simplement d’avoir d’autres activités, d’autres centres d’intérêts. Je pense que le blog se délitera seul mais je ne pense pas que cette mort sera dommageable. Je suis déjà content de ce qui a été fait. Et je trouve que c’est cela qui est important. Ne jamais regretter et savoir apprécier.
- Quel sera le titre de ton dernier billet ?
Très sincèrement aucune idée. Le blog, c’est aussi l’instantanéité, non ? Et puis, on n’en est pas là heureusement.
- Quelle question aurais-tu envie qu'un blogueur te pose ?
Tu pourrais demander aussi si nous (blogueurs) avons communiqué l’adresse du blog à nos familles. Cela pose la question de la façon dont nous faisons partager notre monde à nos proches. Dans mon cas, la réponse est oui. Une autre question serait de savoir si on souhaite dépasser le blog et rencontrer les amis en vrai, et ma réponse est encore positive. J’adore ce genre de rencontres. En fait, d’une manière générale, j’adore rencontrer. A l’inverse de ce que disait Sartre j’ai envie de dire que la vraie richesse, c’est les autres.
-Ton blog à toi, c'est quoi (adresse, sujets abordés) ?
Mon blog se situe à l’adresse : http://vagabondages.blogspot.com. Il s’agit de commentaires sur l’actualité des blogs, de listes de liens regroupés par thèmes, des informations sur l’actualité des bibliothèques et de la documentation, des informations sur ma vie personnelle. En fait, il s’avère difficile de parler de soi et de sa vie personnelle, et plus facile de parler d’informations. L’orientation du blog se fait donc toute seule. Enfin, nous sommes deux à contribuer au blog, mon compagnon et moi, mais finalement c’est moi qui poste le plus.
- Comment as-tu découvert que les blogs existaient ?
La découverte s’est déroulée au cours d’un stage professionnel. M. Morin, conservateur et auteur de BiblioAcid, nous présentait les blogs et les fils RSS et les agrégateurs. L’idée m’a plu et m’a trottée un temps dans la tête. Lorsque j’ai découvert que d’autres amis se lancaient et s’étaient lancés dans l’aventure, j’ai décidé de me jeter à l’eau et d ‘essayer, oui, pourquoi pas…
- Quand as-tu commencé à lire des blogs ?
A la même époque, c’est-à-dire grosso modo vers le début de l’année. Lorsque j’ai découvert les blogs, je me suis plus intéressé au phénomène. Au début, je lisais de temps à autre des blogs professionnels, puis ce furent des blogs créés par mes amis, et enfin d’autres, au gré de mes pérégrinations.
- Quelle est la date de ton premier billet ?
Mardi 22 février 2005, 22h15.
- Pourquoi as-tu commencé à bloguer ?
L’idée de communiquer me plaisait. J’avais envie de faire partager les informations que je pouvais ainsi glâner à droite à gauche et de leur donner une nouvelle utilité. Néanmoins, je n’ai d’abord communiqué l’adresse du blog à personne. Je ne voulais pas que ce travail dont la forme finale n’était pas définie soit diffusé avant même que je n’en acquiert la maîtrise. Et puis finalement, la renommée s’est faite toute seule. Avec le temps, les renvois et les liens que je proposais et en laissant mon adresse dans les commentaires, car l’idée n’était pas non plus de me cacher, je n’en avais pas honte pour autant.
- A ton avis, pourquoi les blogs sont nés ?
Pourquoi ils sont nés ? Je ne sais pas vraiment. Pour satisfaire des besoins de communications de blogueurs je suppose. Pourquoi ils ont un tel succès en revanche me paraît plus judicieux. Je pense que la facilité d’ouverture d’un blog, les possibilités de communication et la malléabilité du support (on peut faire ce qu’on veut d’un blog) y sont pour beaucoup.
- Que t'inspire la multiplication des blogs ces derniers temps ?
Je ne sais pas trop. En fait, j’en suis encore à me demander si cette multiplication est effective, ou si elle me paraît importante parce que je suisen plein dans ce phénomène des blogs moi-même. Je pense que comme pour tout, il y a du bon et du mauvais, comme pour internet, il y a beaucoup de bruit. C’est pourquoi il est important de bien savoir se repérer dans cette nouvelle et déjà dédalienne blogosphère.
- Qu'est-ce que tu ne publieras jamais sur ton blog ?
Je ne publierais jamais de propos racistes, antisémites ou homophobe. Mon blog est un blog à caractère surtout informatif mais son contenu n’est pas figé. Il peut changer, évoluer au gré de mes aspirations et de mes vagabondages. Je tiens à ce que je puisse sinon en être fier, du moins l’assumer totalement.
- Tu sais ce qu'est un flux RSS ? T'en sers-tu pour lire les blogs des autres ? Si tu les utilises, vas-tu quand-même sur les blogs pour les lire ?
Ouh là, une à la fois. Oui je sais ce qu’est un flux RSS, depuis ce fameux stage, donc. Et effectivement, je m’en sers religieusement pour lire les multiples blogs auxquels je suis abonné. J’utilise blogline comme agrégateur mais en fait, je n’en connais pas d’autres. Du coup, je ne vais plus systématiquement sur les blogs eux-mêmes, même s’il m’arrive encore effectivement de retourner directement à l’adresse du blog. Cela dépend donc du temps que j’ai, du billet que je lis, du billet agrégé (des fois on ne trouve que des résumés) voire évidemment de l’existence ou non d’un fil RSS. L’identité du blogueur entre aussi en compte, je suis plus enclin à visiter in vivo les blogs de personnes que je connais.
- Combien de blogs lis-tu ?
Environ une quarantaine. Mais le nombre varie régulièrement selon mes trouvailles, mes envies et le temps dont je dispose…
- Si tu ne devais en retenir qu'un, ce serait lequel (avec l'adresse) ?
Le blog du réseau des Urfists, c’est l’un des meilleurs professionnellement parlant que je connaisse. J’aurais aimé écrire ce genre de blog : http://urfistinfo.blogs.com/.
- Tu laisses souvent des commentaires sur les blogs ? Et lis-tu les réponses à tes commentaires ?
J’aime écrire des commentaires et j’aime en lire. Je me dis que c’est naturel parce que tout simplement j’aime recevoir des commentaires sur mon propre blog. Ensuite, c’est vrai que je ne vais pas toujours lire les réponses à mes commentaires, sauf s’il s’agit de publications sur lesquelles je reviens régulièrement, mais en général, j’oublie. Le commentaire est une réaction immédiate et je ne pense pas toujours à faire attention où je la fais. Pas toujours, ce qui ne signifie pas que je ne reviens jamais :p.
- Tu fais attention à tes statistiques ? Pourquoi ?
Oui, j’aime les statistiques. J’aime savoir d’où viennent les gens qui me lisent et découvrir comment ils sont venu jusqu’à moi. Je trouve intéressant de connaître leurs mots-clefs, les pages qu’ils ont apprécié. J’aime connaître ce qui plait et je me dis ensuite que je pourrais faire évoluer ce blog en fonction de ce qui a plu. J’emploie le conditionnel car une page qui a été très visitée est le billet racontant notre PaCS récent avec mon ami. Or je ne sais pas vraiment si je suis prêt à plus parler de moi sur ce blog. C’est un pas énorme que je ne suis pas certain encore de vouloir franchir. La question demeure.
- Pour toi, bloguer c'est uniquement écrire ou c'est aussi lire ?
L’action de bloguer est d’abord une action d’écriture. Mais c’est ensuite intégrer une communauté et donc ensuite également lire. Bloguer, c’est faire partie d’un réseau, avoir des connaissances, s’enrichir à tout point de vue.
- Penses-tu que le phénomène blog va s'essouffler ? Mourir ?
Non, je ne pense pas. Du moins pas tout de suite. Pour l’instant, il bénéficie certes d’un certain vent de la nouveauté mais je pense que c’est un médium qui a encore de beau jours devant lui.
- Tu penses un jour arrêter de bloguer ?
Je ne pense pas bloguer toute ma vie, non. Il faudra forcément que j’arrête. Maintenant, je ne sais ni quand ni à quelle occasion. Mais bloguer est une activité nouvelle qui demande du temps et, aussi intéressante soit-elle, il n’y a pas que cela.
- Qu'est-ce qui te fera arrêter de bloguer ?
Le manque de temps, l’envie de me retrouver plus avec mon chéri, ou le fait tout simplement d’avoir d’autres activités, d’autres centres d’intérêts. Je pense que le blog se délitera seul mais je ne pense pas que cette mort sera dommageable. Je suis déjà content de ce qui a été fait. Et je trouve que c’est cela qui est important. Ne jamais regretter et savoir apprécier.
- Quel sera le titre de ton dernier billet ?
Très sincèrement aucune idée. Le blog, c’est aussi l’instantanéité, non ? Et puis, on n’en est pas là heureusement.
- Quelle question aurais-tu envie qu'un blogueur te pose ?
Tu pourrais demander aussi si nous (blogueurs) avons communiqué l’adresse du blog à nos familles. Cela pose la question de la façon dont nous faisons partager notre monde à nos proches. Dans mon cas, la réponse est oui. Une autre question serait de savoir si on souhaite dépasser le blog et rencontrer les amis en vrai, et ma réponse est encore positive. J’adore ce genre de rencontres. En fait, d’une manière générale, j’adore rencontrer. A l’inverse de ce que disait Sartre j’ai envie de dire que la vraie richesse, c’est les autres.
21 mai 2005
Manifeste du web indépendant
En farfouillant su le web je suis tombé sur ce manifeste. Certes c'est un vieux truc datant du 02 février 1997, mais je trouve qu'il n'est pas inintéressant de se le rappeler une fois de temps en temps... Manifeste du web indépendant
Le Web indépendant, ce sont ces millions de sites offrant des millions de pages faites de passion, d’opinion, d’information, mises en place par des utilisateurs conscients de leur rôle de citoyens. Le Web indépendant, c’est un lien nouveau entre les individus, une bourse du savoir gratuite, offerte, ouverte ; sans prétention. Face aux sites commerciaux aux messages publicitaires agressifs, destinés à ficher et cibler les utilisateurs, le Web indépendant propose une vision respectueuse des individus et de leurs libertés, il invite à la réflexion et au dialogue. Quand les sites d’entreprises se transforment en magazines d’information et de divertissement, quand les mastodontes de l’info-spectacle, des télécommunications, de l’informatique et de l’armement investissent le réseau, le Web indépendant propose une vision libre du monde, permet de contourner la censure économique de l’information, sa confusion avec la publicité et le publi-reportage, sa réduction à un spectacle abrutissant et manipulateur. Pourtant le Web indépendant et contributif est menacé ; menacé par la fuite en avant technologique qui rend la création de sites de plus en plus complexe et chère, par l’écrasante puissance publicitaire du Web marchand, et bientôt par les accès dissymétriques, les Network Computers, les réseaux privés, le broadcasting, destinés à cantonner le citoyen au seul rôle de consommateur. Déjà la presse spécialisée, si avide des publicités d’annonceurs qui récupèrent à leur profit la formidable richesse du Web contributif, et fascinée par les enjeux techniques et commerciaux de l’Internet, réserve quelques maigres lignes aux sites indépendants, occulte l’enjeu culturel du réseau, expédie rapidement la mort des sites pionniers du Web artisanal, quand elle glose en long et en large sur le nouveau site de tel vendeur de soupe. La création d’un site personnel y est présentée aux utilisateurs comme une motivation très annexe, loin derrière les possibilités d’utilisation en ligne de sa carte de crédit. Nous invitons donc les utilisateurs à prendre conscience de leur rôle primordial sur l’Internet : lorsqu’ils montent leur propre site, lorsqu’ils envoient des commentaires, critiques et encouragements aux webmestres, lorsqu’ils s’entraident dans les forums et par courrier électronique, ils offrent une information libre et gratuite que d’autres voudraient vendre et contrôler. La pédagogie, l’information, la culture et le débat d’opinion sont le seul fait des utilisateurs, des webmestres indépendants et des initiatives universitaires et associatives. le minirézo
20 mai 2005
Encore des moteurs
Un dernier tour des moteurs... Je voulais d'abord évoquer Magellan, un moteur de veille sur l'OpenSource qui propose des alertes, des recherches booléennes et diffuse les réponses par fils RSS ou par mail. Ensuite, c'est le moteur A9 qui retient mon attention. A9, qui vient de s'offrir une nouvelle version, c'est le moteur de recherche lancé par Amazon à l'automne dernier. Autour de ce moteur, la firme de Jeff Bezos est en train de mettre en place un nouveau concept (enfin moi je n'en avais pas encore entendu parler) : l'OpenSearch. D'après BiblioAcid,
* Avantage Google pour la recherche pure et thématique
* Avantage Yahoo pour les services mobiles et communautaires
* Avantage MSN pour les contenus multimédias et services communautaires
Lisez également le lien qu'elle propose vers le dossier de l'AEC sur les "moteurs de recherche, mots clés et clés du savoir". L'AEC passe en revue les différents services que l'on peut attendre d'un moteur et les prochaines avancées technico- commerciales prévues... Quelques points forts en résumé :
l'idée de base c'est de la recherche fédérée dont les résultats peuvent être syndiqués via rss. On peut personnaliser les bases de données ("columns") qui vont être interrogées, et les résultats sont affichés sous forme de clusters thématiques ("images", "books", "reference",...) Et on peut ajouter les bases de son choix, en fournissant la description / le schéma XML correspondant.Dans les résultats de recherche, un bouton "Site info" envoie vers une fiche descriptive sommaire du site sur Amazon, où figurent des stats de fréquentation, une rubrique "Ceux qui consultent ce site visitent aussi..." et la possibilité de publier une critique du site, comme pour un livre ou un CD ou un DVD à l'achat. Et BiblioAcid de préciser...
c'est un peu comme si Google Scholar permettait de faire ressortir dans ses résultats les livres de Google Print ou de la Google Library, les images de Google Images, etc sauf que c'est fait par Amazon. Euh, enfin, pas vraiment, parce qu'Amazon sous-traite le moteur de recherche... à Google :-)Enfin, SeekPort annonce l'ajout de la prévisualisation des résultats de recherche dans ses fonctionnalités, nous révélait Kesako. En fait, il ne s'agit ni plus ni moins que de la possiblité d'ouvrir en un clic une Iframe donnant sur le site en ligne. Enfin, Totem Consult nous informe que
contrairement à ce que pensent encore beaucoup de gens, les grands moteurs ne fournissent pas les mêmes informations. Loin de là puisqu'une étude démontre que Google, Yahoo! et Ask Jeeves ne partageraient que 3% de résultats. Ainsi, lors des tests effectués, 12% des résultats étaient retrouvés par deux de ces trois moteurs, et 85% n'étaient ramenés que par un seul des moteurs.Cette étude, sponsorisée par le métamoteur Dogpile, un métamoteur qui propose de comparer les résultats de ces trois grands moteurs sous forme de colonne, tend (bien entendu) à démontrer que seul l'usage d'un métamoteur est susceptible de fournir des résultats complets. Et pourtant, c'est une guerre des services qui est en train de se dérouler sous nos yeux, chaque moteur essayant de proposer mieux et plus que l'autre. Miss TICS nous disait justement que le Journal du Net avait sorti un état des lieux des positions respectives des trois grands moteurs Google, Yahoo et MSN au jour d'aujourd'hui, ce qu'elle résume rapidement ainsi :
* Avantage Google pour la recherche pure et thématique
* Avantage Yahoo pour les services mobiles et communautaires
* Avantage MSN pour les contenus multimédias et services communautaires
Lisez également le lien qu'elle propose vers le dossier de l'AEC sur les "moteurs de recherche, mots clés et clés du savoir". L'AEC passe en revue les différents services que l'on peut attendre d'un moteur et les prochaines avancées technico- commerciales prévues... Quelques points forts en résumé :
1. L'apparente objectivité des choix techniques qui président au classement des résultats masque en réalité des choix éditoriaux jamais explicités. (l'AEC rappelle ici l'opacité des techniques de tri de Google: pleins d'exemples tout frais dont l'évolution des algorythmes pour contrer l'effet bas à sable ou le super-référencement des blogs...)
2. Les moteurs de recherche reproduisent le modèle télévisuel de financement par la publicité et ses problématiques de qualification et d'acquisition de contenus. (rappel du principe d'audience, des liens contextuels et sponsorisés et du manque de "maturité" d'internautes ne différenciant pas nécessairement les liens sponsorisés des autres résultats)
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