31 décembre 2006

Un salon maçonnique du livre




En parcourant le net, je découvre que se tiendra à Lille un salon maçonnique du Livre, organisé par l'Institut Maçonnique de France avec le concours des Obédiences de la Maçonnerie française, des éditeurs et des revues maçonniques.
Plus besoin de gagner Paris puisqu'un Salon Maçonnique du Livre et de la Culture se tiendra à Lille-Ronchin (3, Rond-Point des Acacias à Ronchin) les samedi 17 et dimanche 18 mars 2007. Au programme : des tables rondes, des conférences, des expositions, des stands et des rencontres avec les auteurs (dédicaces, ventes de livres). La manifestation est ouverte à tous les publics et son accès est gratuit.
Si vous êtes intéressé, le blog de la Franc-Maçonnerie qui propose cette info vous donnera plus de renseignements.

Au début, j'avais trouvé l'idée originale et rigolote, mais en fin de compte et après réflexion, pourquoi pas. Il est logique que des salons spécialisés s'ouvrent comme il existe des salons régionaux, de jeunesse etc... Je suppose qu'avec la prolifération des salons littéraires, la spécialisation est une façon de garder des visiteurs et de les fidéliser...

30 décembre 2006

L'épopée de Gilgamesh revisitée



Vous pensiez pouvoir profiter tranquillement de vos vacances ? C'était sans compter sur le département de la défense américain qui nous sort une adaptation de mauvais goût de l'Epopée de Gilgamesh dans une vidéo animée sur les post-deployment health evaluation procedure, soit des procédures d'évaluation des problèmes de santé pouvant survenir au retour de guerre. Le lien vient du fait que Gilgamesh était roi d'Uruk, une ville qui aujourd'hui devrait se situer en Irak ce qui leur permet d'évoquer les syndrome de la guerre du Golfe au milieu d'anachronismes délirants.

Il semble que ce soit là une suite logique puisque le psychiatre Jonathan Shay avait rédigé un livre évoquant "Achilles in Vietnam: Combat Trauma and the Undoing of Character" and "Odysseus in America: Combat Trauma and the Trials of Homecoming".

Sacré américains.

23 décembre 2006

La cartothèque de la Documentation Française

La cartothèque de la Documentation Française met à disposition via leur site web un accès à plus de 300 cartes sur des thèmes différents : Commerce, Santé, Economie et Indicateurs, Risques naturels, Transport.....
Plus de 330 cartes à disposition des étudiants, enseignants, chercheurs en géographie, relations internationales, histoire, sciences-politiques...
- des cartes à différentes échelles, des plus locales aux planétaires,
- différents niveaux d’analyse, découpages administratifs et des frontières, documents de synthèse géopolitique,
- tous les grands sujets de l’actualité française et internationale.

Bref, tous les grands sujets de géographie, de l’actualité française et internationale, politique, économique et sociale, sur les évolutions du monde contemporain y sont abordés.

Les cartes sont celles que la Documentation Française a publiées depuis 1998 et dont elle possède les droits. Les cartes possèdant toutes un copyright ©La Documentation française, un formulaire de demande de reproduction est à disposition de ceux qui voudraient les réutiliser.

Enfin, les cartes de Questions internationales ont été réalisées en partenariat avec l’Atelier de cartographie de Sciences Po Paris. Depuis novembre 2006, ce partenariat a été étendu aux cartes de la Documentation photographique. Les autres cartes ont été réalisées au sein des revues ou par des cartographes extérieurs.

22 décembre 2006

Un livre ne vous laissera jamais tomber

Puisqu'on arrive en vacances...



Deux images à découvrir ici et .

20 décembre 2006

Blogage bloqué

Bon, je me doute que d'aucuns vont se gausser de mes mésaventures mais je me suis fait avoir par Google.

En effet, j'ai un gros problème avec Blogger qui m'empêche de poster sur le premier Vagabondages : Google nous a obligé à migrer notre compte Blogger vers un compte Gmail et, en ce qui me concerne, ça s'est plutôt mal passé. J'avais ouvert ce Vagabondages2 il y a quelques mois à titre expérimental puis l'avais laissé aux oubliettes mais du coup, lors de la migration, Blogger n'a pas du tout repris mes anciens messages et commentaires au profit de cette coquille vide. Il se passe donc que je n'ai plus accès tout simplement à mon ancien blog. Or la migration se veut définitive. Je suis dégoûté.

J'essaie de migrer mes anciens billets mais c'est une opération très longue même si j'y gagne quand même quelqu'intérêt en ce que je peux enfin mettre des étiquettes, analysant plus finement le contenu de mon ancien blog.

Cela signifie aussi pour vous qu'il va vous falloir changer vos liens et vos favoris.Cela signifie que je reperds toute l'audience bâtie en trois ans. Cela signifie aussi peut-être qu'il est temps pour moi de changer de plateforme.

L'ennui est que je ne suis pas un grand informaticien d'une part et d'autre part que je n'aurais pas beaucoup de temps pendant ces vacances que je compte passer à retrouver mes parents et ma famille dont la présence me manque. Je vais donc remettre ces recherches consciencieusement à la rentrée en priant pour que l'urgence des dossiers me permette d'avancer quand même sur le blog.

Si quelqu'un a des idées d'installations faciles, un tutoriel que je n'aurais plus qu'à suivre ou je ne sais quelle brillante idée pour me sortir de cette impasse, qu'il se fasse savoir et m'écrive à thom.chaim@gmail.com

En attendant, je poursuis ici, ce qui n'est pas une bonne idée, je sais, 1°) à cause du grand méchant Google et 2°) parce que mes pauvres lecteurs devront changer une seconde fois lorsque j'aurais ma propre plateforme (libre ?) de blog. Mais je n'ai pas vraiment le choix et de toute façon, la migration finale n'est pas encore effectuée. Je suis désolé de ce nom stupide de Vagabondages2 mais il faut garder à l'esprit que c'était juste pour moi l'occasion de tester lse nouvelles potentialités de Blogger nouvelle version et ce n'avait aucunement pour but d'être un vrai blog.

Ainsi donc, pardon pour ces ennuis, mais croyez-moi, je suis le plus perdu d'entre nous...

25 août 2005

Rex Libris

Dans ce nouveau comic américain, à paraître sous peu, les bibliothécaires appartiennent tous à une société secrète fondée en 242 avant JC par Callimaque, le responsable de la bibliothèque d'Alexandrie, et appelée l 'Ordo Bibliotheca (mais connue dans certains cercle sous le nom de Litterati Sodalicium) dont la devise est "Sapere Aude" : Ose Savoir. Au cours de l'histoire, ses archimages tels que Avicennes, Robert Bentley, Benjamin Franklin... luttèrent contre l'ignorance et les mauvaises influences des "Old Ones" et de leurs séides chtoniens (dont les "undead, brain-eating, book-burning zombie mercenaries that plagued Southern Italy throughout the Eleventh Century") en soutenant le savoir humain, protégeant et transmettant le savoir des anciens. On peut suivre leurs traces au sein de centres culturels comme l'Université de Salamanque en Espagne, celle de la Sorbonne en France, le Palais Saint-James au Royaume-Uni. Le siècle des Lumières et la marche du progrès leur doivent beaucoup. Avec la découverte des crystaux de téléportation (fonctionnant à l'énergie tellurique) en 1921 furent permis les voyages intersidéraux. Dès lors, "a whole new era in lending opened up: interstellar book loans became possible". Des prêts interstellaires ! Ce fut aussi l'aube de la création d'une bibliothèques d'ouvrages extraterrestres. De plus, les crystaux permettent aux bibliothécaires d'explorer l' Oeinirimundus, le monde des rêves, et d'entrer dans le monde de la Littérature elle-même afin de rendre réels des objets fictifs. The current Archmagus of the Ordo Bibliotheca is unknown, but one can be sure they are working behind the scenes for the sake of all humanity, and their efforts to disseminate secret knowledge to the public can be seen, all over the world, at your local library branch. Soyons rassurés. (from Catalogablog )

24 août 2005

Histoires de bibliothèques

A mon ami Alexis ;)
Et oui, que voulez-vous, il faut bien que cela finisse un jour… Pour répondre aux questions, ce n’est pas que les vacances m’éloignaient du clavier mais bien plutôt qu’alors je préférais participer à des activités que je pouvais partager avec mon chéri plutôt que de rester des heures devant mon PC. Contrairement à ce que je pensais, ce dernier ne m’a d’ailleurs pas trop manqué, preuve s’il en était que je ne suis pas complètement accro à mon ordinateur. D’ailleurs, c’est, selon Kno, le premier des droits fondamentaux du blogueur que de ne pas bloguer. Je suis bien d’accord. Il s’agit en quelques mots :
  • Le droit de ne pas bloguer
  • Le droit de ne pas bloguer tous les jours
  • Le droit de citer (et notamment de citer ses sources)
  • Le droit de bloguer sur n'importe quoi
  • Le droit de bloguer pour soi D’ailleurs, en parlant de droit, vous trouverez sur ce site que les blogs sont des services d’éditions soumis aux mêmes droits que les sites web, ce qui semble assez logique.
    Pour ce retour et en ces temps de rentrée littéraire, je vous présente un billet parlant de livres et de bibliothèques. Mais qu’on se rassure, de sérieux point trop n’en faut et vous trouverez sur le net et dans la biblioblogosphère (bien sûr, dans cet article, éminemment américanocentrée) nombres d’étranges pages… Ainsi que diriez-vous de retrouver votre nom, oui, votre nom, dans un roman ? Oh je ne parle pas de MonRoman, ce livre dont vous êtes le héros en sus du co-auteur, mais du prochain roman de Neil Gaiman, John Grisham, Stephen King ou Dorothy Allison… Il s’agit en fait d’une vente aux enchères proposée sur e-bay durant tout le mois de septembre par seize auteurs en faveur du First Amendment Project, une association californienne qui défend la liberté d'information et d'expression. Voici ce qu’offre Stephen King par exemple :
    "One (and only one) character name in a novel called CELL, which is now in work and which will appear in either 2006 or 2007. Buyer should be aware that CELL is a violent piece of work, which comes complete with zombies set in motion by bad cell phone signals that destroy the human brain. Like cheap whiskey, it's very nasty and extremely satisfying. Character can be male or female, but a buyer who wants to die must in this case be female. In any case, I'll require physical description of auction winner, including any nickname (can be made up, I don't give a rip)."
    Apprenez ensuite que l’IFLA (International Fédération of Library Associations and Institutions) a mis en ligne une libraries success stories database, base de donnée de succès de bibliothèques. Certes, il ne s’agit pas de livres qui auraient du succès mais plutôt d’une base des réalisations et projets en cours, dans les bibliothèques du monde entier seules ou en réseau. L’IFLA annonce par ailleurs la sortie de son IFLA/FAIFE World Report 2005: Intellectual Freedom and Libraries: Libraries, National Security, Freedom of Information Laws and Social Responsibilities (où FAIFE signifie Committee on Free Access to Information and Freedom of Expression) à propos de la liberté intellectuelle, i.e. de pensée, et des bibliothèques. De fait, la liberté d’information proposée par les bibliothèque est toujours un problème de nos jours comme le montre cette citation : "In Turkmenistan it was reported that libraries have been closed under presidential order, on the grounds that ‘no one reads’"
    Pendant ce temps-là, en Suède, un projet appelé « Bibliothèque vivante »(Living library) propose d’emprunter non pas des livres mais des personnes vivantes dans le but de lutter contre les préjugés : vous pouvez ainsi « emprunter » une lesbienne, un gay, un imam, une femme musulmane, un journaliste, un défenseur des droits des animaux ou un gitan non pas pour l’emmener chez vous, mais vous aurez droit à une rencontre de 45 minutes dans le café de la bibliothèque.

    Comme vous le saviez peut-être, le 13 août dernier s’est déroulé la journée internationale des gauchers (profitez-en pour lire les autres journées internationales d'août). Ne me demandez pas ce qu’ils fêtent exactement, je n’en sais rien, même si intérieurement le gaucher que je suis se réjouit bêtement de l’existence d’une telle journée. Je suppose qu'il s'agit de revendiquer le fait d'être gaucher dans un monde de droitier alors même qu'être gaucher n'est pas encore partout pleinement accepté comme tel(?). Cette célébration en tout cas n’est pas passée inaperçue pour tout le monde et nous avons certain bibliothécaire qui propose de faire des blagues à nos collègues… un blog à mourir de rire soit dit en passant. Et puis, remarquez, ce n'est pas pire que d'aller voir une personne que vous n'aimez pas et lui raconter la fin du dernier roman à suspense trouvé sur critiqueslibres qu'elle est en train de dévorer après l'avoir lue sur bookspoiler...
    L’OCLC propose quant à elle une arborescence de catalogue qui suit la classification DEWEY. Et en parlant de classification, un plaisir tout bibliographique paraît-il, vous en trouverez ici un autre système pour les très petits objets cette fois. Et ce sera ma transition vers ce lien listant les objets trouvés dans les livres par les bibliothécaires.
    PS : la plupart des images provient d'un set d'images et d'illustration humouristiques sur les bibliothèques trouvé sur Flickr. On y retrouve un strip provenant de la Bande Dessinée Unshelved dont une nouvelle bande paraît tous les jours et dont les archives sont consultables gratuitement. Bien à vous et content d'être revenu parmi vous,
  • 08 juillet 2005

    L'heure de la récrée

    Un peu moins de sérieux pour le billet du jour. Il faudrait que je me trouve un nom pour ce genre de billets moins sérieux à la manière du « confiture de blog » de Figoblog. Un nom qui permettrait de les reconnaître tout de suite et donc en faciliterait la lecture… Ensuite, je suis en train de réfléchir à un éventuel passage sous Dotclear. Blogger en soi me convient tout à fait d’autant que je commence maintenant à mieux le maîtriser à ceci près que je n’ai toujours pas mis en place le fameux système de catégories rêvé, mais Dotclear m’apparaît comme très bien et j’en ai de nombreux retours positifs lorsque je parcours la blogosphère. Il permettrait même de publier des billets à posteriori. Donc nous verrons… Dans ce billet, je vous propose de découvrir Bloguniv, qui s’est donné pour but de recenser les blogs universitaires : "Les blogs des enseignants et/ou chercheurs de l'enseignement supérieur, classés par thèmes" Dans la série des sites inutiles, Pikachize vous permet de traduire votre blog pour la rendre accessible aux Pikachus (que ne faut-il pas inventer ?). Grâce à MegaBambou, vous pouvez marabouter votre site et proposer à vos lecteurs pleins de réussites en amour et au travail. D’ailleurs, le grand professeur Aixtal vous vient en aide, vous qui êtes discriminé parce que lettré et qui ne faîtes pas trop de fautes : « Vous êtes cultiver, lettré, vous soufrez de la diférence, de la moquerie de vos proche, de vos amis... Soyez come eux, fondez-vous dans la masse: écrivaiz en orthografe moche » . Vous pourrez ainsi passer plus inaperçu quand vous copierez-collerez des textes issus du web. Domain.info enfin vous informe sur les noms de domaines les plus longs qu’on puisse trouver sur internet : depuis 1999, il est possible d’utiliser en effet 67 caractères dans une adresse, dont 4 pour le .com. Kek propose sur son site des tutoriels, pour faire une galerie photo en flash, de l'animation dans Flash à la manière des dessins animés, alors qui s’attellera à faire son CV en animation comme celui-ci qui a beaucoup fait parler de lui ? D’ailleurs en parlant d’animation flash, voici un site très bien fait. Il s'agit d'une expérience en cinématique (étude de la description géométrique du mouvement)où les mouvements de la figure sont complètement paramétrables. Et si vous avez du temps à perdre, ou si le temps vous semble long au bureau ^__^ voici un petit jeu d’adresse. A la racine de son blog d’ailleurs se trouvent un certain nombre de jeux qui vous feront passer des heures à vous rendre fou et vous énerver contre votre clavier. Et Figlet vous propose de rédiger sous forme de dessin ASCII. Dans les gadgets, Tatou nous apprend comment faire des rubans et Kesako nous montre Ce site à l'interface dépouillée qui permet de visualiser les fichiers PDF, PostScript et word en ligne, en les convertissant à la volée en page Web et renvoie vers un logiciel qui permet de tester son logiciel anti pop-up. Si vous profitez de l’été pour déménager, le gouvernement a mis en ligne un site pour faciliter pour déclarer ce changement en ligne à six administrations simultanément: les caisses d'allocations familiales, d'assurance maladie et de retraite, les assedic, les services des impôts et le bureau de Service National. D’ailleurs, vous trouverez là tout sur les gouvernements du monde, site dont la dernière mise à jour date de 2002 mais qui reste une remarquable source d'information pour tout ce qui concerne la politique et l'administration de tous les pays du monde: sites des ministères, commissions, partis politiques, etc. On termine avec un peu de culture… Figoblog nous parle du Louvre interactif qui aurait fait de son site un véritable musée virtuel à la richesse de présentation, d’organisation et iconographique des plus impressionnante. On peut tourner autour des sculptures, visiter les galleries, se contenter de regarder ou vraiment apprendre des choses. Elle nous parle également de ICDL, la bibliothèque numérique pour enfants, projet de recherche dont l'objectif est de mettre en ligne des livres pour enfants numérisés, dont l’outil de recherche simple qui est basé sur une combinaison de classifications ou facettes. Bon week-end ^__^

    07 juillet 2005

    Menace sur les logiciels libres...

    On reste dans les droits de propriété intellectuelle...

    Aujourd'hui et alors que la plupart des gouvernements d'Europe recourt systématiquement aux logiciels libres pour réaliser de substantielles économies dans les administrations, le Parlement européen doit se prononcer en deuxième lecture sur une directive se proposant d'étendre la brevetabilité au logiciel. Pour précision, un brevet protège l’application pratique d’une idée « novatrice » pendant 20 ans tandis que le droit d’auteur protège l’expression des œuvres (dans le cas du logiciel, le code-source) mais ne porte pas sur les effets pratiques. À moins que plus de la moitié des eurodéputés (= 367) ne vote pour de sérieux amendements, la version du Conseil sera adoptée et l’on pourra commencer à appliquer en Europe des brevets logiciels dans le style de ceux des États-Unis. En fait, si la législation américaine permet la brevetabilité des logiciels sur le sol américain, en Europe, l’Office Européen des Brevets a déjà accordé plus de 30 000 brevets logiciels (dont les 3/4 à des sociétés américaines), en contrevenant à la Convention de Munich qui stipule que les logiciels, comme les oeuvres de l’esprit, sont protégés uniquement par le droit d’auteur (ces brevets seraient donc illégaux). Il y a ainsi deux attitudes contradictoires au sein des institutions européennes. La directive votée par le Parlement européen le 24 septembre en première lecture veut rendre effective la brevetabilité logicielle, considérant que la protection par le droit d’auteur est insuffisante. (source) L'alignement transatlantique sur ce modèle de propriété intellectuelle serait un nivellement par le bas, préjudiciable à l'industrie mondiale du logiciel, considèrent les opposants à la directive qui considèrent que la menace de contentieux incessants liés à des brevets agressifs devrait se traduire par un coup de frein, sinon par un coup d'arrêt, de nombres de projets stratégiques en logiciels libres sont actuellement en cours de développement, et contraindra les Etats et les pouvoirs locaux à continuer en Europe de confier entièrement à des éditeurs privés les solutions de gestion des infrastructures publiques. Il s'agit donc d'une question d'indépendance informatique pour l'Europe à l'heure où l'informatique est au coeur du fonctionnement de tous les secteurs industriels et économiques. De plus, ces brevets seraient complètement abusifs : il suffit de consulter le Musee Des Horreurs pour s'en convaincre, et se demander quelles seront les conséquences d'une extension ou d'une officialisation de la brevetabilité... Pour lutter contre cela, une pétition a été lancée qui regroupe près de 430.000 signatures et des lettres envoyées aux eurodéputés. L'ADDNB (Association pour le développement des documents numériques en bibliothèque) vient de se positionner, relayant une supplique envoyée par l’Adullact (Association des Développeurs et Utilisateurs de Logiciels Libres pour l'Administration et les Collectivités) tandis que les articles fleurissent dans la presse (ici le Journal du Net). Voir aussi Blogzinet sur les logiciels libres et le site FFII, Association pour une infrastructure informationnelle libre.

    05 juillet 2005

    Greensleeves

    Parmi la foultitude de mes lecteurs (*sob*), nombreux sont ceux qui viennent chercher dans ces pages les paroles de la chanson Greensleeves, m'informe StatCounter. Bonne âme, j'ai décidé de céder à la pression et de vous les offrir :
    Alas my love you do me wrong
    To cast me off discourteously;
    And I have loved you oh so long
    Delighting in your company.
    Greensleeves was my delight,
    Greensleeves my heart of gold
    Greensleeves was my heart of joy
    And who but my Lady Greensleeves.
    I have been ready at your hand
    To grant whatever thou would'st crave;
    I have waged both life and land
    Your love and goodwill for to have.
    Greensleeves was my delight,
    Greensleeves was my heart of gold
    Greensleeves was my heart of joy
    And who but my Lady Greensleeves.
    Thy petticoat of sendle white
    With gold embroidered gorgeously;
    Thy petticoat of silk and white
    And these I bought thee gladly.
    Greensleeves was my delight,
    Greensleeves my heart of gold
    Greensleeves was my heart of joy
    And who but my Lady Greensleeves
    Ces paroles, chantées par Loreena McKennitt, sont issues de cette page mais on en trouve une version plus complète ici et une autre là, sachant que Wikipédia propose un article sur elle en anglais et en français.