25 août 2005

Rex Libris

Dans ce nouveau comic américain, à paraître sous peu, les bibliothécaires appartiennent tous à une société secrète fondée en 242 avant JC par Callimaque, le responsable de la bibliothèque d'Alexandrie, et appelée l 'Ordo Bibliotheca (mais connue dans certains cercle sous le nom de Litterati Sodalicium) dont la devise est "Sapere Aude" : Ose Savoir. Au cours de l'histoire, ses archimages tels que Avicennes, Robert Bentley, Benjamin Franklin... luttèrent contre l'ignorance et les mauvaises influences des "Old Ones" et de leurs séides chtoniens (dont les "undead, brain-eating, book-burning zombie mercenaries that plagued Southern Italy throughout the Eleventh Century") en soutenant le savoir humain, protégeant et transmettant le savoir des anciens. On peut suivre leurs traces au sein de centres culturels comme l'Université de Salamanque en Espagne, celle de la Sorbonne en France, le Palais Saint-James au Royaume-Uni. Le siècle des Lumières et la marche du progrès leur doivent beaucoup. Avec la découverte des crystaux de téléportation (fonctionnant à l'énergie tellurique) en 1921 furent permis les voyages intersidéraux. Dès lors, "a whole new era in lending opened up: interstellar book loans became possible". Des prêts interstellaires ! Ce fut aussi l'aube de la création d'une bibliothèques d'ouvrages extraterrestres. De plus, les crystaux permettent aux bibliothécaires d'explorer l' Oeinirimundus, le monde des rêves, et d'entrer dans le monde de la Littérature elle-même afin de rendre réels des objets fictifs. The current Archmagus of the Ordo Bibliotheca is unknown, but one can be sure they are working behind the scenes for the sake of all humanity, and their efforts to disseminate secret knowledge to the public can be seen, all over the world, at your local library branch. Soyons rassurés. (from Catalogablog )

24 août 2005

Histoires de bibliothèques

A mon ami Alexis ;)
Et oui, que voulez-vous, il faut bien que cela finisse un jour… Pour répondre aux questions, ce n’est pas que les vacances m’éloignaient du clavier mais bien plutôt qu’alors je préférais participer à des activités que je pouvais partager avec mon chéri plutôt que de rester des heures devant mon PC. Contrairement à ce que je pensais, ce dernier ne m’a d’ailleurs pas trop manqué, preuve s’il en était que je ne suis pas complètement accro à mon ordinateur. D’ailleurs, c’est, selon Kno, le premier des droits fondamentaux du blogueur que de ne pas bloguer. Je suis bien d’accord. Il s’agit en quelques mots :
  • Le droit de ne pas bloguer
  • Le droit de ne pas bloguer tous les jours
  • Le droit de citer (et notamment de citer ses sources)
  • Le droit de bloguer sur n'importe quoi
  • Le droit de bloguer pour soi D’ailleurs, en parlant de droit, vous trouverez sur ce site que les blogs sont des services d’éditions soumis aux mêmes droits que les sites web, ce qui semble assez logique.
    Pour ce retour et en ces temps de rentrée littéraire, je vous présente un billet parlant de livres et de bibliothèques. Mais qu’on se rassure, de sérieux point trop n’en faut et vous trouverez sur le net et dans la biblioblogosphère (bien sûr, dans cet article, éminemment américanocentrée) nombres d’étranges pages… Ainsi que diriez-vous de retrouver votre nom, oui, votre nom, dans un roman ? Oh je ne parle pas de MonRoman, ce livre dont vous êtes le héros en sus du co-auteur, mais du prochain roman de Neil Gaiman, John Grisham, Stephen King ou Dorothy Allison… Il s’agit en fait d’une vente aux enchères proposée sur e-bay durant tout le mois de septembre par seize auteurs en faveur du First Amendment Project, une association californienne qui défend la liberté d'information et d'expression. Voici ce qu’offre Stephen King par exemple :
    "One (and only one) character name in a novel called CELL, which is now in work and which will appear in either 2006 or 2007. Buyer should be aware that CELL is a violent piece of work, which comes complete with zombies set in motion by bad cell phone signals that destroy the human brain. Like cheap whiskey, it's very nasty and extremely satisfying. Character can be male or female, but a buyer who wants to die must in this case be female. In any case, I'll require physical description of auction winner, including any nickname (can be made up, I don't give a rip)."
    Apprenez ensuite que l’IFLA (International Fédération of Library Associations and Institutions) a mis en ligne une libraries success stories database, base de donnée de succès de bibliothèques. Certes, il ne s’agit pas de livres qui auraient du succès mais plutôt d’une base des réalisations et projets en cours, dans les bibliothèques du monde entier seules ou en réseau. L’IFLA annonce par ailleurs la sortie de son IFLA/FAIFE World Report 2005: Intellectual Freedom and Libraries: Libraries, National Security, Freedom of Information Laws and Social Responsibilities (où FAIFE signifie Committee on Free Access to Information and Freedom of Expression) à propos de la liberté intellectuelle, i.e. de pensée, et des bibliothèques. De fait, la liberté d’information proposée par les bibliothèque est toujours un problème de nos jours comme le montre cette citation : "In Turkmenistan it was reported that libraries have been closed under presidential order, on the grounds that ‘no one reads’"
    Pendant ce temps-là, en Suède, un projet appelé « Bibliothèque vivante »(Living library) propose d’emprunter non pas des livres mais des personnes vivantes dans le but de lutter contre les préjugés : vous pouvez ainsi « emprunter » une lesbienne, un gay, un imam, une femme musulmane, un journaliste, un défenseur des droits des animaux ou un gitan non pas pour l’emmener chez vous, mais vous aurez droit à une rencontre de 45 minutes dans le café de la bibliothèque.

    Comme vous le saviez peut-être, le 13 août dernier s’est déroulé la journée internationale des gauchers (profitez-en pour lire les autres journées internationales d'août). Ne me demandez pas ce qu’ils fêtent exactement, je n’en sais rien, même si intérieurement le gaucher que je suis se réjouit bêtement de l’existence d’une telle journée. Je suppose qu'il s'agit de revendiquer le fait d'être gaucher dans un monde de droitier alors même qu'être gaucher n'est pas encore partout pleinement accepté comme tel(?). Cette célébration en tout cas n’est pas passée inaperçue pour tout le monde et nous avons certain bibliothécaire qui propose de faire des blagues à nos collègues… un blog à mourir de rire soit dit en passant. Et puis, remarquez, ce n'est pas pire que d'aller voir une personne que vous n'aimez pas et lui raconter la fin du dernier roman à suspense trouvé sur critiqueslibres qu'elle est en train de dévorer après l'avoir lue sur bookspoiler...
    L’OCLC propose quant à elle une arborescence de catalogue qui suit la classification DEWEY. Et en parlant de classification, un plaisir tout bibliographique paraît-il, vous en trouverez ici un autre système pour les très petits objets cette fois. Et ce sera ma transition vers ce lien listant les objets trouvés dans les livres par les bibliothécaires.
    PS : la plupart des images provient d'un set d'images et d'illustration humouristiques sur les bibliothèques trouvé sur Flickr. On y retrouve un strip provenant de la Bande Dessinée Unshelved dont une nouvelle bande paraît tous les jours et dont les archives sont consultables gratuitement. Bien à vous et content d'être revenu parmi vous,
  • 08 juillet 2005

    L'heure de la récrée

    Un peu moins de sérieux pour le billet du jour. Il faudrait que je me trouve un nom pour ce genre de billets moins sérieux à la manière du « confiture de blog » de Figoblog. Un nom qui permettrait de les reconnaître tout de suite et donc en faciliterait la lecture… Ensuite, je suis en train de réfléchir à un éventuel passage sous Dotclear. Blogger en soi me convient tout à fait d’autant que je commence maintenant à mieux le maîtriser à ceci près que je n’ai toujours pas mis en place le fameux système de catégories rêvé, mais Dotclear m’apparaît comme très bien et j’en ai de nombreux retours positifs lorsque je parcours la blogosphère. Il permettrait même de publier des billets à posteriori. Donc nous verrons… Dans ce billet, je vous propose de découvrir Bloguniv, qui s’est donné pour but de recenser les blogs universitaires : "Les blogs des enseignants et/ou chercheurs de l'enseignement supérieur, classés par thèmes" Dans la série des sites inutiles, Pikachize vous permet de traduire votre blog pour la rendre accessible aux Pikachus (que ne faut-il pas inventer ?). Grâce à MegaBambou, vous pouvez marabouter votre site et proposer à vos lecteurs pleins de réussites en amour et au travail. D’ailleurs, le grand professeur Aixtal vous vient en aide, vous qui êtes discriminé parce que lettré et qui ne faîtes pas trop de fautes : « Vous êtes cultiver, lettré, vous soufrez de la diférence, de la moquerie de vos proche, de vos amis... Soyez come eux, fondez-vous dans la masse: écrivaiz en orthografe moche » . Vous pourrez ainsi passer plus inaperçu quand vous copierez-collerez des textes issus du web. Domain.info enfin vous informe sur les noms de domaines les plus longs qu’on puisse trouver sur internet : depuis 1999, il est possible d’utiliser en effet 67 caractères dans une adresse, dont 4 pour le .com. Kek propose sur son site des tutoriels, pour faire une galerie photo en flash, de l'animation dans Flash à la manière des dessins animés, alors qui s’attellera à faire son CV en animation comme celui-ci qui a beaucoup fait parler de lui ? D’ailleurs en parlant d’animation flash, voici un site très bien fait. Il s'agit d'une expérience en cinématique (étude de la description géométrique du mouvement)où les mouvements de la figure sont complètement paramétrables. Et si vous avez du temps à perdre, ou si le temps vous semble long au bureau ^__^ voici un petit jeu d’adresse. A la racine de son blog d’ailleurs se trouvent un certain nombre de jeux qui vous feront passer des heures à vous rendre fou et vous énerver contre votre clavier. Et Figlet vous propose de rédiger sous forme de dessin ASCII. Dans les gadgets, Tatou nous apprend comment faire des rubans et Kesako nous montre Ce site à l'interface dépouillée qui permet de visualiser les fichiers PDF, PostScript et word en ligne, en les convertissant à la volée en page Web et renvoie vers un logiciel qui permet de tester son logiciel anti pop-up. Si vous profitez de l’été pour déménager, le gouvernement a mis en ligne un site pour faciliter pour déclarer ce changement en ligne à six administrations simultanément: les caisses d'allocations familiales, d'assurance maladie et de retraite, les assedic, les services des impôts et le bureau de Service National. D’ailleurs, vous trouverez là tout sur les gouvernements du monde, site dont la dernière mise à jour date de 2002 mais qui reste une remarquable source d'information pour tout ce qui concerne la politique et l'administration de tous les pays du monde: sites des ministères, commissions, partis politiques, etc. On termine avec un peu de culture… Figoblog nous parle du Louvre interactif qui aurait fait de son site un véritable musée virtuel à la richesse de présentation, d’organisation et iconographique des plus impressionnante. On peut tourner autour des sculptures, visiter les galleries, se contenter de regarder ou vraiment apprendre des choses. Elle nous parle également de ICDL, la bibliothèque numérique pour enfants, projet de recherche dont l'objectif est de mettre en ligne des livres pour enfants numérisés, dont l’outil de recherche simple qui est basé sur une combinaison de classifications ou facettes. Bon week-end ^__^

    07 juillet 2005

    Menace sur les logiciels libres...

    On reste dans les droits de propriété intellectuelle...

    Aujourd'hui et alors que la plupart des gouvernements d'Europe recourt systématiquement aux logiciels libres pour réaliser de substantielles économies dans les administrations, le Parlement européen doit se prononcer en deuxième lecture sur une directive se proposant d'étendre la brevetabilité au logiciel. Pour précision, un brevet protège l’application pratique d’une idée « novatrice » pendant 20 ans tandis que le droit d’auteur protège l’expression des œuvres (dans le cas du logiciel, le code-source) mais ne porte pas sur les effets pratiques. À moins que plus de la moitié des eurodéputés (= 367) ne vote pour de sérieux amendements, la version du Conseil sera adoptée et l’on pourra commencer à appliquer en Europe des brevets logiciels dans le style de ceux des États-Unis. En fait, si la législation américaine permet la brevetabilité des logiciels sur le sol américain, en Europe, l’Office Européen des Brevets a déjà accordé plus de 30 000 brevets logiciels (dont les 3/4 à des sociétés américaines), en contrevenant à la Convention de Munich qui stipule que les logiciels, comme les oeuvres de l’esprit, sont protégés uniquement par le droit d’auteur (ces brevets seraient donc illégaux). Il y a ainsi deux attitudes contradictoires au sein des institutions européennes. La directive votée par le Parlement européen le 24 septembre en première lecture veut rendre effective la brevetabilité logicielle, considérant que la protection par le droit d’auteur est insuffisante. (source) L'alignement transatlantique sur ce modèle de propriété intellectuelle serait un nivellement par le bas, préjudiciable à l'industrie mondiale du logiciel, considèrent les opposants à la directive qui considèrent que la menace de contentieux incessants liés à des brevets agressifs devrait se traduire par un coup de frein, sinon par un coup d'arrêt, de nombres de projets stratégiques en logiciels libres sont actuellement en cours de développement, et contraindra les Etats et les pouvoirs locaux à continuer en Europe de confier entièrement à des éditeurs privés les solutions de gestion des infrastructures publiques. Il s'agit donc d'une question d'indépendance informatique pour l'Europe à l'heure où l'informatique est au coeur du fonctionnement de tous les secteurs industriels et économiques. De plus, ces brevets seraient complètement abusifs : il suffit de consulter le Musee Des Horreurs pour s'en convaincre, et se demander quelles seront les conséquences d'une extension ou d'une officialisation de la brevetabilité... Pour lutter contre cela, une pétition a été lancée qui regroupe près de 430.000 signatures et des lettres envoyées aux eurodéputés. L'ADDNB (Association pour le développement des documents numériques en bibliothèque) vient de se positionner, relayant une supplique envoyée par l’Adullact (Association des Développeurs et Utilisateurs de Logiciels Libres pour l'Administration et les Collectivités) tandis que les articles fleurissent dans la presse (ici le Journal du Net). Voir aussi Blogzinet sur les logiciels libres et le site FFII, Association pour une infrastructure informationnelle libre.

    05 juillet 2005

    Greensleeves

    Parmi la foultitude de mes lecteurs (*sob*), nombreux sont ceux qui viennent chercher dans ces pages les paroles de la chanson Greensleeves, m'informe StatCounter. Bonne âme, j'ai décidé de céder à la pression et de vous les offrir :
    Alas my love you do me wrong
    To cast me off discourteously;
    And I have loved you oh so long
    Delighting in your company.
    Greensleeves was my delight,
    Greensleeves my heart of gold
    Greensleeves was my heart of joy
    And who but my Lady Greensleeves.
    I have been ready at your hand
    To grant whatever thou would'st crave;
    I have waged both life and land
    Your love and goodwill for to have.
    Greensleeves was my delight,
    Greensleeves was my heart of gold
    Greensleeves was my heart of joy
    And who but my Lady Greensleeves.
    Thy petticoat of sendle white
    With gold embroidered gorgeously;
    Thy petticoat of silk and white
    And these I bought thee gladly.
    Greensleeves was my delight,
    Greensleeves my heart of gold
    Greensleeves was my heart of joy
    And who but my Lady Greensleeves
    Ces paroles, chantées par Loreena McKennitt, sont issues de cette page mais on en trouve une version plus complète ici et une autre là, sachant que Wikipédia propose un article sur elle en anglais et en français.

    Droit d'auteur, de copie et propriété intellectuelle

    Pour compléter le billet de la semaine dernière, voici quelques adresses qui pourraient être intéressantes :

    Organismes Officiels
  • Centre Français d'exploitation du Droit de Copie : Société de perception et de répartition de droit de propriété littéraire et artistique créée en 1983 et qui gère les copies papiers (livres, presse, partitions), les images fixes (secteur du livre), la gestion des droits numériques en matière de panoramas de presse sur intranet de certains titres de presse.
  • Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés : La Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés (CNIL) a été instituée par la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés qui la qualifie d'autorité administrative indépendante. Une refonte de la Loi Informatique et Liberté est entrée en vigueur le 06 août 2004. Cette commission protège les données privées et les libertés individuelles. Elle publie un Rapport annuel, propose une lettre InfoCNIL, des modèles de courrier pour exercer ses droits ainsi que de nombreux dossiers et liens (comme vers son homologue européen).
  • Commission d'accès aux documents administratifs : La CADA peut vous aider à obtenir un document administratif qui vous a été refusé, sachant qu'elle joue un rôle de médiateur entre l'administration et ses interlocuteurs. En effet, la loi du 17 juillet 1978 (modifiée par la loi du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations et récemment par L'ordonnance n° 2005-650 du 6 juin 2005) reconnaît à toute personne un droit très large d'obtenir communication des documents détenus par une administration, quels que soient leur forme ou leur support. Ce droit s'exerce à l'égard de toutes les administrations publiques ainsi qu'à l'égard des organismes privés chargés d'une mission de service public.
  • INPI : l'Institut National de la propriété Industrielle propose des fiches intéressantes sur les propriétés industrielle et intellectuelle. Voir aussi la foire aux question.
  • Ministère de la Culture : on peut accéder ici à de nombreuses fiches sur le droit de prêt en bibliothèque, sur la fiscalité appliquée à la culture, sur le droit d'auteur. On y trouvera également des listes et des présentations d'institutions, entre autres les sociétés de gestion collective, les textes réglementaires appliqués à dix-sept thèmes (classés alphabétiquement de l'archéologie au spectacle vivant), une base de données donnant accès aux diverses législations sur le droit d'auteur dans le monde, des rapports et une liste de liens vers quelques organismes officiels ainsi que les numéros du Bulletin officiel depuis mai 1997.

  • Droit de l'internet
  • Forum des droits de l'internet : Site du Forum des droits de l'internet. Un espace d'information et de débat sur les questions de droit et de société liées à l'internet. On y trouve également un service "grand public" édité par le forum des droits de l'internet. Propose des questions-réponses sur les règles, les droits et les usages de l'internet.
  • Médiateur du net : Ce site permet aux internautes de bénéficier de l'intervention d'un tiers indépendant, un médiateur, pour les aider à résoudre certains conflits de l'internet.
  • Le Net : Traité de savoir-vivre et Netiquette : Adaptation française d'un document d'Arlène Rinaldi et Christine Vercken sur la Netiquette, disponible à partir du département informatique de l'École Nationale Supérieure des Télécommunications

  • Portails sur le droit de l'information
  • Defidoc : Site de Didier Frochot et Fabrice Molinaro qui regroupe les informations en deux rubriques, Droit de l’information et Information juridique. Ces rubriques proposent des réflexions de fond, sur les bases des activités de gestion de l’information et proposent également des rubriques pratiques pour les professionnels du terrain sous forme de fiches. On peut s'abonner à une lettre d'information.
  • Precisement.org : Portail d'information sur la documentation, le droit, internet et les blog. On y trouve notamment un lien vers le blog "Journal d'un documentaliste juridique" d'Emmanuel Barthes sur le droit de l'information.
  • Juriblog : Site et blog de Stéphane Cottin dédié au droit (droit d'auteur, de l'information, des nouvelles technologies...). Il est organisé en quatre parties : l’"actu de la doc juridique", l’"encyclopédie de la doc juridique", "outils et techniques", "Articles juridiques".
  • Juriscom.net : Juriscom.net est une revue juridique spécialisée dans le droit des technologies de l'information qui publie régulièrement les contributions (articles, mémoires, débats...) de nombreux juristes, universitaires ou professionnels...
  • Legalis.net : Le site Legalis permet de connaître l'actualité de la jurisprudence dans le domaine de l'Internet et de consulter une base de données d'une sélection de décisions et d'arrêts tenue depuis 1996 par Daniel Duthil.
  • ADBS : Site de l'Association des professionnels de l'information et de la documentation.
  • Educnet : plusieurs guides complets (droit des données publiques, vie privée et données personnelles, Internet scolaire, campus numérique et un projet de charge pour la protection des mineurs) ainsi que des fiches juridiques sur le droit d'auteur et le droit de la responsabilité, une foire aux questions permettant de présenter brièvement certaines règles juridiques.
  • IRPI : le site de l'Institut de recherche en propriété intellectuelle Henri Desbois a été créé en 1982 par la Chambre de commerce et d'industrie de Paris et l'Université Panthéon-Assas pour diffuser des informations sur le droit et l'économie de la propriété intellectuelle. On y trouvera le Code de la propriété intellectuelle régulièrement mis à jour, un service questions-réponses, quelques fiches de synthèse ainsi qu'un forum sur la propriété intellectuelle.
  • 01 juillet 2005

    Propriété intellectuelle et droit d'auteur

    Je parlais de droit hier, je continue aujourd'hui sur une question qui a pas mal secoué la sphère professionnelle ces mois derniers à savoir le projet de loi sur le droit d'auteur...

    Le lien du titre renvoie vers un long texte écrit par Hervé Le Crosnier, retranscription d'une inervention faite devant la commission juridique de l'ADBS en mars dernier : Après avoir pointé les menaces sur l'équilibre propre aux droits de propriété intellectuelle entre les propriétaires et l'ensemble de la société, l'auteur présente la dynamique actuelle du mouvement mondial pour la rédaction d'un "traité pour le libre accès à la connaissance", mouvement qui est issu de la "Déclaration de Genève" de septembre 2004 et de la volonté des pays en développement d'ajouter un "agenda du développement" au sein de l'OMPI (Organisation Mondiale de la Propriété intellectuelle).

    Dès lors, de quoi s'agit-il exactement ? Les 6 et 7 juin dernier, étaient censé être présenté au parlement un projet de loi relatif au droit d’auteur et aux droits voisins dans la société de l’information [pdf] ayant pour objectif de transposer une directive européenne sur l'harmonisation du droit d'auteur (Directive 2001/29/CE du Parlement européen et du Conseil du 22 mai 2001 sur l'harmonisation de certains aspects du droit d'auteur et des droits voisins dans la société de l'information). Tel qu'il est rédigé, ce projet est considéré par les professionnels de l'information risquer de voir remettre en cause la liberté et l’égalité d’accès à l’information et au savoir, notamment par l’intermédiaire des bibliothèques, archives, centres de documentation et espaces publics numériques. En effet, s'il est voté tel quel, ce texte aura pour effet d'instaurer un droit supplémentaire au bénéfice des éditeurs pour tous les documents sur support audio-visuel et numérique (donc pour les universités, toute la documentation électronique, qu'elle soit en accès libre - exemple type: le déchargement d'un rapport de la Documentation française - ou achetée). La directive prévoit un certain nombre d'exceptions, en particulier les "exceptions pédagogiques et de recherche " , mais le Ministère de la Culture a obtenu un arbitrage du premier ministre refusant toutes les exceptions qui auraient pu être invoquées dans le projet de loi de transposition. La France est le seul pays de l'Union Européenne, à ce jour, qui n'ait pas inclus l'exception en faveur de l'enseignement et la recherche dans sa transposition. Neuf associations professionnelles françaises se sont mobilisées fortement sur cette question (l'association des archivistes français (AAF), l'association des bibliothécaires français (ABF), l'association des directeurs de bibliothèques départementales de prêt (ADBDP), l'association des directeurs des bibliothèques des grandes villes (ADBGV), l'association des professionnels de l'information documentation (ADBS), l'association des directeurs et des personnels de direction de bibliothèques universitaires et de la documentation (ADBU), l'association pour la diffusion des documents numériques en bibliothèque (ADDNB), l'association internationale des bibliothèques, archives et centres de documentation musicaux - Groupe français (AIBM), la Fédération française pour la coopération des bibliothèques, des métiers du livre et de la documentation (FFCB)). On peut retrouver toutes les informations nécessaires sur le site créé spécialement par l'interassociative : directive, projet de loi, amendements proposés, tableau de la situation dans les pays de l'UE, actions menées (pétition, lobbying)...

    L'examen en séance plénière du projet de loi a été repoussé mais l'Interassociative des archivistes, bibliothécaires et documentalistes poursuit sa veille et son action. En janvier 2004 elle rédigeait un communiqué de presse réclamant la préservation des cinq exceptions suivantes :
    1. l’exception de copie privée (déjà reconnue en droit français)
    2. l’exception spécifique aux bibliothèques, établissements d’enseignement, musées et archives ne recherchant aucun avantage commercial
    3. l’exception à des fins pédagogiques ou de recherche
    4. l’exception au bénéfice des personnes handicapées
    5. la citation à des fins critiques ou de revue (déjà admise en droit français) et aboutissant en juin 2004 à des propositions [pdf] (dont voici le résumé).
    Le 21 mars 2005, elle envoyait un courrier au Président de la République juste après avoir publié un nouveau communiqué. De leur côté, les tenants du projets de loi s'indignent d'une telle mobilisation. Ainsi trouve-t-on sur le site du Syndicat National des Auteurs et Compositeurs (SNAC), dans la rubrique "Actualités" et en descendant, la réaction à un article paru dans Télérama [pdf], à propos de la pétition de l'interassociation sur le droit d'auteur. Remarquons que l'auteur semble bien virulent contre la journaliste qui ne fait que rapporter les propos des professionnels de l'information. La Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris, elle, insiste, dans son rapport, sur la nécessité de se limiter dans ce texte à la seule transposition de la directive, "sans ajouter d'autres dispositions dont les enjeux sont tels qu'ils nécessitent un débat spécifique". Elle s'y félicite "de la limitation du recours aux exceptions dans le projet de loi français, qui préserve ainsi les intérêts des titulaires de droits". Connaissez vos ennemis disaient-ils...

    Aujourd'hui, qu'en est-il ? Le 31 mai 2005, la commission des lois de l'Assemblée nationale, examinant le projet de loi sur le droit d'auteur dans la société de l'information, a rejeté toute exception " en faveur des chercheurs, de l'enseignement, des bibliothèques,... " au motif que " ces exceptions supplémentaires perturberaient sensiblement l'équilibre atteint par le projet de loi ". Le rapport du tristement célèbre député Christian Vanneste, rapporteur du projet de loi, va dans le même sens qui met en exergue les copies d'oeuvres musicales faites par le biais des réseaux P2P (aujourd'hui attaqués aux Etats-Unis) et qui, en dehors d'une exception pour copie privée pour des oeuvres licitement acquises (précise-t-il), rejette toute autre exception mais évoque les propositions du rapport Strasse qui impliquent des accords contractuels (cf infra). En raison de la nomination du nouveau gouvernement, l'examen en séance plénière du projet de loi, initialement prévu les 6 et 7 juin donc, est repoussé en octobre prochain. De son côté, François Stasse a remis début juin le rapport qui lui avait été commandé par le ministre de la Culture et de la communication pour proposer des pistes en vue d'accords contractuels avec les ayants droit se situant dans la logique du projet de loi. Reconnaissant un déséquilibre possible en défaveur du public, François Stasse fait quatre propositions :
    • permettre la consultation sur place par des chercheurs sur des postes dédiés de bibliothèque d'une certaine importance d'oeuvres sous forme numérique de la " zone grise " (production éditoriale qui a cessé de vivrecommercialement mais qui reste protégée juridiquement) ;
    • permettre à titre expérimental la consultation à distance par des chercheurs qui s'acquitteraient d'un droit d'oeuvres sous forme numérique de la " zone grise " (production éditoriale qui a cessé de vivrecommercialement mais qui reste protégée juridiquement) ;
    • permettre dans les bibliothèques de déchargement d'extraits limités à 5% du volume informatique à des fins de recherche et d'enseignement ;
    • permettre à l'ensemble des bibliothèques publiques le transfert d'oeuvres issus de supports ou formats obsolètes à des fins de conservation.
    A lire, le texte de Florent Latrive reprenant son discours à la conférence “La propriété intellectuelle en question(s)”. Sous le titre “l’irruption du public”, c’est un résumé condensé des dernières pratiques en matière de droit d’auteur qui insiste sur la “démocratisation” du débat sur la propriété intellectuelle ces dernières années que nous propose le rédacteur de Biblio du Libre (via La Conjuration). NB : les liens vers le site de l'interassociation ne marchent pas aujourd'hui, je les mets tout de même en espérant que la coupure ne soit que passagère...

    De bric et de Blogs

    J'emprunte le titre du blog à Veuve Tarquine -dont je vous invite à lire les billets toujours intenses- pour entamer ce nouveau tour des nouvelles de la blogosphère. Veuve Tarquine d'ailleurs me permet d'aborder un premier thème qui est la responsabilité du blogueur sur internet, une notion actuelle puisque la blogosphère résonnait encore récemment du procès intenté par la ville de Puteaux contre un blog jugé par elle diffamatoire. Le jugement ayant été reporté, nous n'avons pas fini d'en entendre parler je pense... Un autre article sur le droit des blogs est disponible sur LegalBizNext cite Pointblog qui rappelle par ailleurs que des guides juridiques sont déjà disponibles aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Et Miss TICS de nous rappeller les trois commandements sacrés du blogueur : 1) Respecter certaines normes éthiques et juridiques tu devras 2) De propos diffamatoires et révisionnistes tu ne tiendras 3) Responsable du contenu de ton blog tu seras De son côté, Lithium nous propose de répondre à une enquète du MIT sur les blogs :
    Take the MIT Weblog Survey
    qui va faire écho à ces propres questionnaires. Enfin, Bleu Blanc Blog explique comment supprimer la publicité sur votre blog hébergé sur une solution gratuite de blogs (au choix) : Blogger, Blogspirit, 20 Six, Ublog, Blogg, Haut Et Fort, M6.fr, Europe 2 Blog, Turbo Blog, 01 Net, VNUnet Blog, Blog Emploi, Psychologies.com. Qui dit mieux ?
    Je termine par une rapide excursion dans le monde des Wiki. Au célèbre Wikipédia s'ajoutent désormais
    • Wiktionnaire est un projet de dictionnaire universel en français ;
    • Wikitution, une tentative de constitution européenne citoyenne ;
    • Musipedia, se veut une encyclopedie musicale ;
    • Wikilivres est un ensemble de textes pédagogiques au contenu libre et gratuit, projet qui compte à l'heure actuelle 1052 sections dans plusieurs dizaines de livres dont BiblioTIC, un livre sur l'informatique et l'internet au service des bibliothèques ;
    • Metawiki est une tentative de wiki bibliothéconomique, on n'arrête pas le progrès...
    Edit : j'ai ajouté Wikilivres à la liste des application Wiki :o)

    29 juin 2005

    Le monde selon Google

    Pour mon retour dans la blogoshère, c’est à un petit voyage dans le monde fabuleux du plus grand moteur de recherche (selon le baromètre référencement) que je vous convie. Bien entendu, vous connaissez tous déjà les fonctionalités les plus courantes du moteur :
    • ses capacités de recherche sur le Web,
    • les images,
    • la création de groupes,
    • la consultation de l’annuaire, répertoire de sites,
    • celle des actualités (dont la page des sources pour la France est ici), avec la possibilité d’être tenu au courant des dernières nouveautés grâce à un système d'alertes.
    Saviez-vous aussi qu’il vous permettait de faire vos calculs grâce à sa fonction « calculatrice intégrée » (si si, essayez il suffit d’entrer la formule que vous désirez exécuter dans le champ de recherche) voire proposait de retrouver les dates de naissance de vos célébrités préférées (il suffit de créer une requête selon la forme suivante: "georges brassens dob", dob, signifiant "date of birth") (via Miss TICS)? En tout cas, vous ne pouvez pas passer à côté des subtilité de la recherche avancée : En tapant filetype:pdf dans la barre de recherche vous n’obtenez que des documents pdf (ou doc, ou xsl, ou ps, ou ppt, ou rtf…). De même, en ajoutant allintitle: avant votre mot clef la recherche s’effectuera sur le titre des pages, allintext: recherchera dans le corps de la page, allinurl: dans l’adresse de la page, et allinanchor: dans les liens proposés par la page (un moyen incomplet de savoir si votre site est beaucoup ou non cité sur le web…). Pour faire une recherche à l'intérieur des pages d'un site il faut mettre avant vos mots clefs site:[adressedusite]. Enfin, il y a aussi le fameux « pagerank » auquel je n’arrive pas décidement à faire confiance… avant le trustrank (et) ? Kesako affirme même que Google permet de trouver des MP3 facilement. « Pas besoin de passer par un site qui vous demande de vous enregistrer. Pas besoin d'être pollué par tous ces sites qui vous propose du mp3 gratuit a foison. Une simple requête suffit dans Google: -inurl:htm -inurl:html intitle:"index of" mp3 "le nom de votre artiste ou groupe" La requête demande en fait à Google de chercher dans les index of, c'est à dire dans les sites qui ont mal été protégés et qui n'ont pas de redirection vers la page d'accueil. Il est donc possible d'exploiter cette faille.» D'ailleurs, Google propose un logiciel qui permet de lire les résultats videos trouvées dans son moteur de recherche, Google video (via It ligentia). Vous saviez également que le moteur propose de nombreux outils, comme Et voilà que bientôt nous aurons droit à un système de paiement en ligne ; d’ailleurs, il semble qu’il s’intéresse beaucoup à e-bay (via Mediatic blog)… En attendant, vous pouvez toujours concevoir votre propre page d’accueil personnalisée Mais Google ne s'arrête pas là et le voici qui part à l'assaut du monde avec des applications telles :
    • Google Scholar qui permet de faire des recherches parmi les documents académiques, les articles scientifiques ou
    • Google Maps qui propose de faire des recherches croisées sur toutes les villes des Etats-Unis, du Royaume-Uni et récemment de France. Et oui, si nous ne bénéficions pas des cartes, Google met déjà à notre disposition des vues satellites de plus en plus de villes de France (ici Chambéry)
    • Depuis aujourd'hui ^-^ vous pouvez même consulter Google Earth dont on parlait beaucoup ces derniers temps (combinant les résultats des Google Maps avec les images satellites et de mapping 3D développés par Keyhole que la firme de Mountain View a récemment racheté) entrainant ainsi ses vieux concurrents (Yahoo, MSN) sur ce nouveau terrain de la cartographie en ligne.
    Cette annonce remplace le dernier coup en date : l’arrivée du fameux Google Print, le projet de numérisation en masse très débattu dont le site de l’Atlier nous rappelle à travers ce très bon dossier les grandes lignes (via Lafeuille). Le fonctionnement est très simple : il suffit de taper sa requête pour voir afficher les ouvrages qui semblent le mieux y correspondre. La barre située à gauche de l'écran propose une image de la couverture et de la 4ème de couverture, la table des matières, l'index, une navigation page à page et la redirection vers des librairies en ligne... A ce propos l’Urfist Info (qui le tient de Figoblog dont j'aime beaucoup le nouveau look, et qui elle même le tenait de Librarian.net, argl, ça devient difficile de citer ses sources) nous apprend que « pour la première fois, le contrat qui lie l'université au moteur[pdf] est diffusé ... Certains passages sont proprement édifiants. Comment, par exemple, interpréter ceci : "Si Google n'utilise pas dans les 3 ans le contenu qu'il a numérisé, la bibliothèque doit détruire sa propre copie." Si je vais un peu vite (c'est le week-end ...) : 1. Google numérise les connaissances de l'humanité 2. Google devient LE bibliothècaire mondial 3. Google avale tous les accès et consultations aux sites de bibliothèques dans l'interface de son moteur 4. Google détruit et fait détruire les ouvrages qui ne sont pas demandés via son moteur » Charmant. Ceci dit, Jean-Charles Houpier sur BiblioAcid précise quand même qu’il s'agit bien de la mise en ligne des ouvrages des maisons d'édition et pas du projet massif de numérisation de disponible... Tout le monde semble s’être pris et épris du grand « Godgle » comme l’appelle Jean Veronis sur son blog Technologies du langage, au point qu’on trouve même ce CV aux couleurs du moteurs (via Miss TICS). Attention alors à l’addiction… D’ailleurs vous pouvez toujours comparer le moteurs à ses principaux concurrents, de plus en plus de métamoteurs proposent ce genre de comparaison entre Google et Yahoo (Twingine ; GraBall ; DoubleTrust ; Dogpile … ) Et pourtant… Oui pourtant il semble qu’il demeure quelques soucis et certaines voix s’élèvent ici et là contre le géant. Miss TICS ainsi attire notre attention sur un article du Monde soulignant certains problèmes de sécurité des données personnelles à propos d'un article du Monde initulé : le moteur de recherche Google va-t-il trop loin ?... : "On y lit un petit rappel de la genèse du moteur avant sa consécration, ainsi qu'une brève interview de son PDG : "Notre mission est d'organiser l'information du monde et de la rendre accessible et utile à tous. Et, d'après nos estimations actuelles, ce travail prendra trois cents ans, au moins !" Face à certaines embarrassantes (Google Print, quelques procès, les données personnelles...), Le Monde parle de "dangereux pillage", de "réponses vagues" et d'insatiabilité... Vient ensuite, cet article de ITR news "la curiosité de Google inquiète les américains" expliquant que les associations de consommateurs s'interrogent sur la surveillance de leurs habitudes de navigation. Rappelons que Google peut contrôler l'adresse IP de chaque ordinateur et envoie des cookies au navigateur de l'internaute, rappelons aussi le risque "Gmail" où les courriers sont "scannés" pour être associés à des liens publicitaires... » Et Totem Consult de renchérir, citant le journal Libération qui confirme que les Américains commencent à s'inquiéter de la curiosité de Google et de sa volonté de sauvegarder les habitudes de navigation des 19 millions d'utilisateurs quotidiens de ce moteur. "Comme la plupart des services en ligne, Google surveille la manière dont les internautes utilisent son moteur de recherche et ses autres services, ainsi que leur profil. Mais, contrairement à la majorité des services concurrents, Google stocke pendant plusieurs années toutes les informations collectées auprès de ses usagers" in La curiosité de Google, un danger potentiel pour la vie privée ? Quand on pense qu’en février dernier, Eric Schmidt, CEO de Google, annonçait aux analystes qu'il était plus que probable que le moteur de recherche, comme d'autres sites le font déjà, demande à ses utilisateurs de fournir de plus en plus d'informations personnelles (par la création de profils persistants et le recours à une identification par login et mot de passe) pour pouvoir leur proposer des services plus personnalisés… Allez, pour s'amuser, je redonne le lien vers les logos de fête de Google. Je m'en serais bien servi pour illustrer l'article, mais ai douté avoir le droit de le faire...

    14 juin 2005

    Des Métadonnées

    Comme prévu, ce mois de juin est donc quelque peu chargé. Je pars demain soir pour dix jours de formation donc ne sais encore si je pourrais poster à loisir. En attendant, j'étais mardi 07 juin dernier à une journée organisée par la CG46 de l'AFNOR et la BNF sur le thème : "Des métadonnées pour bien utiliser les ressources électroniques". Ce fut une journée très intéressante qui a tenté de faire le point sur ce que sont et à quoi servent les métadonnées (pdf). Elle était très bien menée et riche d'interventions limpides et éclairantes portant sur les ressources textuelles et l'après-midi sur les ressources non-textuelles. Nous avons eu la joie d'entendre parler de FRBR, Dublin Core (cf ici aussi pour des initiatives francophones), TEI, TEF, LOM, MADS, MODS, METS,... et bien sûr SRU/W, OAI. Outre l'incroyable diversités des ressources (textuelles, audio-visuelles, pédagogiques, numériques...) et donc des besoins en métadonnées à des fins de recherche, d'indexation et de présenvation/conservation, outre les besoins d'interopérabilité (là un MODS to Dublin Core Metadata Element Set Mapping), j'ai pris conscience également au cours de la journée des besoins en méta-métadonnées, informations qui permettent de continuer à les lire et les parcourir. Le cycle de vie des Métadonnées... Autre intérêt, l'importance des échanges et des normes et recommendations notamment OAI (pdf),intervention passionnante qui montre qu'on a encore pas mal de travail qui nous attend... Les actes sont déjà en lignes sur le site de la BnF.

    10 juin 2005

    Blogologie

    Alors que certains craignent déjà l'explosion de la bulle Blogosphérique, ou que d'autres s'exaspèrent de ce phénomène de mode qui pousse petites et grandes entreprises à vouloir créer un « blog ou alors un RSS » sans trop savoir ce dont il s'agit (« Arrêtez-donc de présenter les blogs comme la nouvelle killer application de l'internet pour éviter de créer de la frustation et engendrer un phénomene de lassitude voir de désintérêt », Lithium, toujours fidèle à sa quête perpétuelle du Savoir entame une nouvelle rubrique consacrée cette fois à la Blog Ergonomie. Un thème d'ailleurs dont on parlait encore il y a peu.
    Les blogs d'ailleurs deviennent dès lors objets d'études. Certains se demandent si les blogueurs bloguent trop, d'autres se penchent sur le phénomènes des Skyblogs, une sorte de culture World Ado, qui bientôt ne pourront plus s'appeler comme ça, Anne-Claire Orban du CLEMI tente de dresser un portrait de cet engouement, que souligne Hubert Guillaud à propos de l'internet en reprenant un commentaire de Patrick Bazin : La puissance de l'internet réside davantage dans sa sociologie que dans sa technologie. Je me permets également de citer de nouveau l'excellent article d’Olivier Ertzscheid intitulé « Weblogs : un nouveau paradigme pour les systèmes d'information et la diffusion de connaissances ? Applications et cas d'usage en contexte de veille et d'intelligence économique » dont je n'avais pas encore parlé mais que tous connaissent déjà assurément. Les blogs auraient une notoriété telle que selon Lafeuille, ils finissent même imprimes… alors consécration ou paradoxe ?
    Dans un registre plus léger, on peut signaler cette ressource pour connaître les blogueurs proches de vous. Cet « opérateur de proximite », dixit Urfist Info n’est certes pas encore très utile puisque réservé aux Etats-Unis mais après tout vous serez peut-être intéressés de découvrir qui blogue sur la bière à Boston… Près de chez nous, le Nouvel Obs, avant Telerama, faisait un article sur les blogs litteraires estimant que « La guerre fait rage entre les journaux traditionnels, imprimés sur papier, et les journaux intimes, tenus sur le web par des blogueurs souvent en colère ». Allez jeter un œil sur PolytechniArt, issus du cours de Dissidences Numeriques de Lille 3 (l’eusses-tu cru ?), vous m en direz des nouvelles… Ce blog est un espace de travail et d'expérimentation qui s'inscrit dans le cadre du cours Dissidences Numériques dispense en 3ème annee de Licence Arts et Culture de l'Universite Lille III. Enseignants et étudiants ont à cette occasion rendu compte de pratiques contemporaines, actions, performances, réalisations hybrides pour lesquelles artistes, codeurs, activistes se trouvent réunis parfois dans une même personnalité ou interagissent dans des coalitions créatives. Ces pratiques témoignent de la manière dont aujourd'hui des artistes contemporains, des hackers et des activistes se trouvent engagés dans des actions croisant les frontières de l'art, la technique et la politique. Cela suppose de repenser la politique comme une culture, la chose politique comme une "res publica", qui a besoin pour apparaître comme telle, pour rassembler et faire agir, d'une scène, d'une dramaturgie et d'une rhétorique.
    De leurs cotes, certains blogueurs se sont retrouvés ici pour mettre en ligne leur petite bouille :o) Je trouve l’idée amusante. Et si vous ne savez pas quoi faire cet été, pourquoi ne pas aller faire un tour à l’hôtel des blogueurs ? « Vous connaissez Exercices de style de Raymond Queneau ? Imaginons maintenant quelques blogueurs réunis dans un hôtel. Ils ne se connaissent pas, ne savent pas que les autres bloguent. Un certain nombre d'événements vont se passer au cours de cette nuit mouvementée et chacun les rapportera à sa façon (c'est-à-dire en conformité avec son personnage) dans un billet. » Une idée de Kozlika
    Je termine par deux derniers moteurs sur les blogs : le premier Blog Ouaf est un moteur de recherche de blogs francophones qui permet de rechercher des résultats ou images issues du monde des blogs. Ces résultats des recherches sont classés d'une part par pertinence, et d'autre part par date de mise à jour. Le second n’est pas un moteur mais un annuaire, Listiblog qui propose un classement thématique des blogs francophones.
    Les dessins que j'ai réutilisés sont issus du site What does internet looks like ? qui rassemble des dessins évoquant Internet et réalisés dans le milieu des années 90. (source : Totem Consult) NB : Je vais essayer de réparer ce problème de diacritique quoique n'y connaissant rien alors si quelqu'un a une idée ou une suggestion, elle est la bienvenue :o). La lecture est extrêmement difficile avec ces barbarismes et fade sans l'accentuation. Sinon, je suis content d'avoir trouvé le moyen de justifier mes textes, c'est plus beau ainsi, non ? Bon week-end.

    09 juin 2005

    Un Weblogueur iranien condamné

    Mojtaba Saminejad, un weblogger de 25 ans arrêté le 12 février 2005, a été condamné à deux ans de prison par le tribunal révolutionnaire de Téhéran pour "insulte envers le Guide suprême". Il sera également jugé prochainement pour un autre chef d'accusation, "insulte envers les prophètes", passible de la peine capitale. Reporters sans frontières est profondément inquiète du sort du jeune internaute et demande une nouvelle fois à la communauté des bloggers de se mobiliser. Les initiatives se multiplient sur le Net iranien pour soutenir le blogger. Des internautes iraniens lui ont par exemple consacré un blog (http://mojtaba-samienejad.blogspot.com/, en anglais et http://en-mojtaba-samienejad.blogspot.com/, en persan). Une cinquantaine de webloggers du pays soutiennent également ouvertement leur collègue emprisonné. Enfin, l'association de bloggers Penlog a fermement dénoncé cette condamnation ). Veuve Tarquine, de qui je tient l'information, nous rappelle que l'Iran a adopté la Déclaration universelle des droits de l'homme le 10 décembre 1948, même si avant que les Ayatollahs entrent en scène, qui affirme dans son article 19 : Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.

    08 juin 2005

    Internet en Europe

    Pendant ce temps, Internet Actu nous informe que la Commission européenne a adopté le 1 er juin 2005 l’”Initiative i2010“, qui succédera aux plans d’actions eEurope 2002 et 2005 et ambitionne de proposer “une approche intégrée de la société de l’information et des politiques audiovisuelles dans l’Union”. Cette initiative, comme tout projet européen, doit maintenant être relayée au niveau de chaque Etat, notamment au niveau budgétaire... Elle oriente son action autour de trois objectifs principaux qui seraient :
    • L’achèvement d’un marché européen unique pour la société de l’information et les médias, au travers d’une série d’initiatives réglementaires,
    • Une augmentation très significative (80%) de l’investissement européen en R&D dans les technologies de l’information et de la communication, qui demeure très inférieur aux niveaux américain et japonais,
    • Le développement d’une société de l’information “inclusive", au travers de programmes en faveur de l’e-inclusion, de l’e-administration ainsi que de trois grands projets centrés sur la “qualité de la vie” : technologies pour une société vieillissante ; des véhicles plus intelligents, plus sûrs et plus propres ; des bibliothèques numériques pour faciliter l’accès de tous à la culture européenne. (cf le document de presse).
    Ces objectifs sont présentés plus amplement sur le site telecom.gouv.fr Le taux de pénétration d'internet dans les pays européens n'est pas très important : moins de 50% des foyers nous rappelle le mémo qui ajoute que le taux de pénétration du haut débit dépasse 10% dans neuf pays (cf le graphique dudit mémo). Une information que reprend Internet Actu dans une autre brève et qui donne le détail de ces chiffres (.pdf)

    Enfin, pour élargir un peu, je signale à la suite de Totem Consult, l'Internet Traffic Report qui montre, à l'aide de graphiques, le flux d'informations sur le réseau mondial. Pour chaque région du globe est affichée une valeur comprise entre zéro et 100 indiquant l'intensité du trafic sur la Toile : plus la valeur est élevée, plus le trafic est donc rapide, un clic sur le chiffre correspondant à l'une des parties du monde affichant ensuite le détail pays par pays.

    safe week

    Cette semaine est la semaine de la sécurité sur Internet. A cette occasion, un portail "L'Internet plus sûr, ça s'apprend" a été élaboré par un certain nombre de partenaires dont Symantec, MSN, AOL, Microsoft, Action Innocence France (une organisation non gouvernementale à but non lucratif, qui vise à protéger les enfants dans dangers d’Internet dixit le site)etc... le tout sous le haut patronnage de la très officielleDélégation aux usages de l'Internet (aussi à l'origine depuis 2003 du site mineurs.fr et l'égide du Club Sénat. Le but affiché est bien de consolider la confiance dans l'économie numérique afin d'en favoriser le développement. Le but du portail est donc de donner sous une forme accessible et ludique ses premières armes à l'internaute lambda qui naviguerait innocemment sur le oueb sans se soucier des hackers, chevaux de Troie, virus, Spams, "phishers"... et autres joyeusetés qui s'y cachent. Le site donc rappelle le B.A.-BA (mettre à jour un anti-virus, utiliser un pare-feu, mettre à jour ses logiciels...)et propose des fiches conseils sur la protection d'un ordi sous Windows XP essentiellement. C'est d'ailleurs là que le bât blesse puisque des journalistes de SVM y voient plutôt une propagande pro-microsoft, s'indignant de plus que ledit site publie "des contre-vérités éhontées et culpabilisantes". Alors quid ? Je pense qu'il est tout de même utile même s'il n'est pas parfait et manque de liens utiles vers le site de la CNIL par exemple ou celui de Hoaxbuster... Enfin, c'est une base évidemment qui demande à être dépassée... De son côté, Totem Consult évoque une deuxième facette de la sécurité sur internet : surfer sans être vu. A ce titre, Stay Invisible [en] fournit une information très complète sur tous les aspects de ce souci constant pour le veilleur. Testez par exemple si votre adresse IP est visible ou non par les sites que vous visitez (dans le premier cadre à gauche de la page). Mais on entre dans un registre bien plus compliqué là...

    Intermittance

    Je suis désolé de ne pouvoir alimenter ce bloc-note aussi souvent que je le voudrais. Il se trouve que ce mois, je suis peu souvent chez moi et encore moins au boulot entre journées professionnelles, concours, formations... Du coup, il m'est difficile de publier aussi régulièrement que je le souhaiterais mais je promets de faire des efforts.

    A ce propos, je candidatais la semaine dernière au concours de Conservateur d'Etat des Bibloithèques. Le concours propose en externe trois épreuves : une épreuve de traduction (j'ai choisi Espagnol) une épreuve de note de synthèse et une épreuve de composition. Cette année, vingt-cinq postes sont offerts dont 2 pour la ville de Paris en externe. En interne, treize postes sont offerts dont un pour la ville de Paris. La note de synthèse, thème Lettres et Arts, portait sur le Cinéma et le réel et proposait six documents répartis en quelques vingt-trois pages. L'épreuve dure quatre heures pour un coefficient de 2. L'épreuve de traduction avec dictionnaire monolingue dure trois heures. Quant à la composition... Composition. Durée : 5 heures. Coefficient : 2 "Aujourd'hui, l'idée que le public participe à l'aventure scientifique ne saute pas aux yeux, à cause de l'évidence trompeuse du fossé grandissant entre science et public." Bernadette BENSAUDE-VINANT, L'opinion publique et la science, Les empêcheurs de penser en rond, 2000. Résultat des écrits le 02 septembre et oraux prévus le 26 septembre.

    31 mai 2005

    Petites recherches juridiques

    D'abord merci à mon tendre aimé d'avoir maintenu ce blog pendant quelques jours. ^__^

    Ensuite, quelques petites infos juridiques pour la reprise. Juritel.info est un moteur de recherche juridique francophone qui indexerait "4.250 sites web à contenu juridique pour plus de 313.000 pages juridiques". Le moteur semble lié au site juritel.com/. Lexeek propose; lui, un système original puisque participatif d’échange de documents juridiques et administratifs, faisant intervenir chercheurs, juristes professionnels, étudiants et particuliers. Le site, ouvert en mars dernier donc avec encore relativement peu de contenu, est hébergé au Luxembourg, mais semble bien traiter de droit français. Il est lié (en page d’accueil) à Plevsi, un site de jurisprudence maritime internationale. Sur GlobaLex se trouve un article intitulé French Law on the Internet - The Basics and Free Resources et Researching French Law pour ceux que cela pourrait intéresser... Bien que ces articles soient en anglais, les liens qu'ils proposent sont loin à mon sens d'être inintéressants. Toujours en anglais, voici un pdf European Union Legal Materials : A Guide for Infrequent Users , by Duncan E. Alford, guide de de 28 pages, très bien fait sur l'aide à la recherche en droit de l'Union européenne. C'est en fait un article du dernier numéro (97-1), hiver 2005 du Law library journal de l'AALL : American association of law libraries. Le Blog de la Lolf vient d'être créé... A lire son exposé des motifs : Pourquoi Business Objets s'est lancé dans ce projet : "http://www.blolf.org/ se destine tout particulièrement aux Ministères et départements de tutelle chargés des applications de la LOLF, aux organisations concernées par le pilotage de la mise en conformité avec la loi, et plus généralement à toute personne souhaitant s'informer et bénéficier des avis d'experts et des retours d'expériences des entreprises et des administrations en la matière." Une liste de liens juridiques est disponible sur le site de l’Urfist de Paris, mise à jour février 2005. Il s'agit d'un répertoire de ressources dans le domaine juridique réalisé par Jean-Emile TOSELLO-BANCAL revu et modifié par Annie LEON qui propose liens et analyses juridiques. Enfin, pour un peu de détente, sur le site de l'AALL, l'association américaine des bibliothécaires juridiques, ils ont trouvé un truc sympa et nouveau : ils proposent chaque mois une photo de la plus belle vue depuis une bibliothèque de droit. On devrait faire pareil en France, ce pourrait être sympa, histoire de rendre jaloux les collègues de Paris avec la vue depuis notre BU :p

    Bonne fin de journée, Thilas.

    30 mai 2005

    C'est si bon

    Voilà les paroles partielles de la chanson "C'est si bon" chantée par Yves Montand.
    Pour mon beau Thilas :)
    C'est si bon
    De partir n'importe ou,
    Bras dessus, bras dessous,
    En chantant des chansons.
    C'est si bon
    De se dir' des mots doux,
    Des petits rien du tout
    Mais qui en disent long.
    En voyant notre mine ravie
    Les passants, dans la rue, nous envient.
    C'est si bon
    De guetter dans ses yeux
    Un espoir merveilleux
    Qui donne le frisson.
    C'est si bon,
    Ces petit's sensations.
    Ça vaut mieux qu'un million,
    Tell'ment, tell'ment c'est bon. [...]
    C'est si bon
    De pouvoir l'embrasser
    Et pui de r'commencer
    A la moindre occasion.
    C'est si bon
    De jouer du piano
    Tout le long de son dos
    Tandis que nous dansons. [...]
    C'est si bon,
    Et si nous nous aimons,
    Cherchez pas la raison :
    C'est parc'que c'est si bon,
    C'est parce que c'est si bon,
    C'est parce que c'est si bon.

    27 mai 2005

    Pour les fans de Star Wars

    Bien le bonjour à tous

    Sur un forum sur lequel je suis inscris, mes amis ont trouvé un lien vers un test (en anglais) qui suivant les questions définit vers quel personnage de Star Wars Episode 3 votre personnalité tend le plus. Ceci dit, ne vous attendez pas à du sérieux, les questions du style "êtes-vous une femme ?", "êtes vous enceinte ?", "est-ce que vous aimez le violet ?" etc., on sait tout de suite où ça va mener. http://quizfarm.com/test.php?q_id=34136 Quand au lien suivant : http://www.storewars.org/ vous y trouverez une petite vidéo fort amusante. C'est génial : la guerre du supermarché entre les plants transgeniques et les plants organiques... Puisse la Force être avec vous. ^_^

    25 mai 2005

    A la surface du web

    Cette fois, je reviens au web avec deux infos que vous connaissez déjà sûrement vu qu’elles trainent sur les blogs et sont reprises à droite à gauche.

    Totem Consult, Kesako, Miss TICS ont déjà parlé de cet article du Journal du Net sur les Darks Sites, ou « sites cachés » mis en ligne pour répondre rapidement et efficacement à une crise et essayer de la désamorcer. Ils sont disponibles pour répondre aux questions des médias, des entreprises partenaires mais aussi du grand public sur Internet. le fait de créer un site distinct du site de l'entreprise "permet de séparer les genres, de ne pas générer du trafic sur un site institutionnel autour de la crise, et ainsi de parler de choses graves dans un environnement - graphique, notamment - adapté" selon Jean-Christophe Alquier. "Selon les spécialistes de la communication de crise, les dark sites sont des outils particulièrement adaptés aux retraits de lots de marchandises et aux rappels de produits, qui nécessitent d'informer de manière concrète sur les produits en cause et/ou les actions entamées pour venir à bout d'un problème.

    Du Dark web au web visible, Totem toujours nous informe que selon une étude, le Web superficiel, accessible par les moteurs de recherche, réprésentait 11,5 milliards de pages à la fin du mois de janvier 2005. Le web superficiel ou visible, c'est la partie du Web indexable et indexée par les moteurs de recherche. Pour info, Google annonce une base de données de plus de 8 milliards de pages, MSN en annonce 5 milliards, Yahoo! au moins 4 milliards et AskJeeves/Teoma un peu plus de 2 milliards. Autre info à côté de laquelle on ne peut décemment pas passer, le décodeur des moteurs de recherhe qui permet de s’y retrouver d’une manière simple dans la jungle des achats, rachats et la concentration des sources aux mains de quelques grands groupes. Aujourd'hui, l'accès à l'information est contrôlé par des moteurs et des annuaires, certes internationaux, mais en réalité tous américains. Pour savoir qui vend et achète des données à qui, il suffit de cliquer sur le logo d'un outil de recherche et de prendre connaissance de la légende en bas de page. Totem nous signale par ailleurs divers outils bien utiles : DigBig permet de remplacer les trop longues adresses URL par une adresse plus courtes, ce qui peut s’avérer utile dans un rapport ou une présentation si l'URL se présente sur plusieurs lignes. NameDroppers permet de trouver des noms de domaine contenant une chaîne de caractères donnée. Intéressant pour trouver des concurrents ou des idées de noms de domaine.

    Informatique

    Aujourd’ hui quelques liens plus orienté vers l’informatique et les matériels que sur l’internet… Question matériel donc, Tutoweb évoquent les claviers de demain : avec ce pilote (plug in français de denis Liegeois) vous pouvez avoir accès à un clavier français étendu qui permet d’utiliser un paquet de signes indispensables à la langue françaises: capitales accentuées, espace insécable, guillemets français, ligatures, etc. sans passer par des combinaisons de touches absconses qu’on ne retient jamais. Pour faciliter la vie des utilisateurs de PDA, la société Eleksen va sortir prochainement un clavier Bluetooth très pratique puisqu'il est en tissu, disponible en versions Azerty et Qwerty. Mais il y a mieux encore, elle nous cite la sortie d’un clavier vierge ne comportant aucune inscription sur les touches et ce slogan : Shouldn't your keyboard reflect your status as one of the elite? We think so!. Excusez moi mais je trouve que c’est une belle sottise. Enfin cette invention piochée au détour d’une allée du concours Lépine de la Foire de Paris, le clavier alphabétique. Complètement farfelu et antiergonomique : il me semblait que l’emplacement des touches avait été décidé selon la facilité et la fréquence d’utilisation des lettres dans la langue. A propos de l’informatique, Totem Consult nous signale cette enquête sur les rapports qu’entretiennent les français et l’ordinateur… La proportion moyenne de Français qui allument « régulièrement ou tous les jours » (60%) un ordinateur cache de grandes disparités : parmi les diplômés du supérieur ou les 18-24 ans, 9 personnes sur 10 utilisent régulièrement ou quotidiennement un ordinateur, alors que cette situation ne concerne que 13% des plus de 65 ans et des non diplômés. On apprend également que 24% des Français n’ont jamais allumé un ordinateur et 40% ne se sont jamais connecté à l’Internet.

    24 mai 2005

    Détentes

    Aujourd'hui après les postes sérieux sur les moteurs, le web indépendant, le RSS, un peu de détente et de plaisir : Voici le Dico des mots et expressions imaginaires, un objet qui aurait fait énormément plaisir à ma petite soeur dont l'imagination débordante en matière de vocabulaire n'a jamais eu de cesse de m'étonner et de m'amuser. Il s'agit donc d'un dictionnaire collaboratif en ligne sur des mots purements imaginaires créés pour répondre à un besoin particulier et/ou lorsque le vocabulaire de notre langue présentait une lacune. MediaTIC blog nous a présenté deux blogs. Comme un camion, un blog proposant des conseils de beauté pour les garçons (mais je n'ai pas été super emballé, autant aller sur beauté homme) et Dans les sacs des filles, un blog présentant le contenu super passionnant des sacs des filles. Surprenant, non ? Bon, j'allais demander aussi un retour de la parité et l'examen des baise-en-ville masculin mais je viens de me rendre compte que c'était déjà le cas. Lithium nous fait suivre ce lien assez étrange et pas forcément agréable. Il s'agit d'un logiciel qui permet de vous vieillir à partir d'une photo et, grâce au procédé du morphing, vous montre la tête que vous auriez dans 10, 20, 30, 40 ans, ou si vous étiez né de l'autre sexe. C'est assez déroutant même si amusant, oui. Parlons littérature... Lafeuille nous présente deux sites également intéressants. D'abord le très beau Un livre, un objet qui propose d'associer les livres que nous aimons à des objets qui nous l'évoquent. Ensuite, il nous envoie vers Bookorati, un service de partage de critique de livres, qui permet de générer des listes de recommandation selon les critiques des utilisateurs... D'ailleurs, toujours pour défendre nos belle langue française, vous pouvez rejoindre le Comité de lutte contre le langage sms et les fautes volontaires tandis que d'aucun voient en eux un fédérateur communautaire ou tentent de les étudier à l'heure où l'UNESCO publie un atlas des langues menacées dans le monde... InfoTechArt nous présente quant à lui un site très agréable proposant des animations flash pour servir de clips à de célèbres poèmes : les poèmes animés. Je trouve cela beau et reposant. Dans un autre genre, il nous propose un quizz "what is your world view" pour nous aider à définir notre philosophie de la vie. Pour info, et sans surprise aucune, je serais existentialiste. You scored as Existentialist. Existentialism emphasizes human capability. There is no greater power interfering with life and thus it is up to us to make things happen. Sometimes considered a negative and depressing world view, your optimism towards human accomplishment is immense. Mankind is condemned to be free and must accept the responsibility. Je termine sur ce site proposé par Totem Consult qui donne la liste de tous les additifs alimentaires que nous ingurgitons chaque jours avec leurs propriétés et les risques sanitaires qu'ils comportent. Vous ne mangerez plus un yahourt comme avant... Allez, bons vagabondages et surfez couverts.

    Le RSS explose

    Le RSS (Really Simple Syndication) est en train d'exploser.

    Qu'est-ce que c'est ? En gros, c'est un moyen de se tenir au courant des nouveautés qui peuvent survenir sur un site web au moyen de balises qui décrivent ce même site. Ainsi peut-on se tenir au courant de tous les nouveaux billets qui paraissent dans un blog par exemple, sans avoir besoin de faire le tour tous les matins des sites qui nous intéressent.

    Depuis quelques jours, les annonces relatives à l'agrégation et au RSS se multiplient : NewsGator rachète FeedDemon, Google introduit de la publicité dans les flux, Microsoft dévoile sa stratégie en la matière et les principaux acteurs du marché tiennent conférence à New-York pour discuter de syndication. On parle de consolidation du marché RSS. Pointblog qui nous informe de tout cela, affirme pourtant que le marché se cherche encore... En effet, les plus grands s'intéressent à ce marché en expension (Google, Microsoft) mais se demandent comment rentabiliser un service gratuit, basé sur du contenu qui ne leur appartient pas ? La réponse de Google est d'y intégrer de la publicité. Etonnant, non ?

    En attendant, cette technologie a encore de beaux jours devant elle : ainsi, Pointblog annonce-t-il que plusieurs éditeurs de presse en ligne vont proposer un nouvel outil prochainement aux internautes, sous la forme d'une application agrégeant par défaut de nombreux fils d'actualités. Lamoooche est elle un portail de fils RSS qui propose des fils exclusivement francophones et professionnels classés dans huit catégories qui sont divers [41], économie [26], informatique [13], internet [49], loisirs [13], média [31], infos [43] et sport [35]. Les fils sont validés par l'équipe technique. Lamoooche dit proposer 1172 fils RSS validés et 1200 à valider encore.

    Enfin, vous voulez suivre l'évolution d'un site qui n'a pas de fils RSS ? Il existe un logiciel qui permet de transformer une page html en RSS (source : UrfistInfo). RSSxl est un outil apparemment simple qui va augmenter considérablement le nombre de vos abonnements disponible depuis votre agrégateur... En parlant de lecteurs de flux RSS, saviez_vous que Talkr et Speakwire vous proposent de lire votre blog grâce à leur technologie de synthèse vocale transformant n'importe quel blog en podcast... Quand on vous disait que le RSS prenait de plus en plus d'importance. Dépêchez-vous de vous y mettre parce que déjà apparaît un nouveau format, le media RSS qui permettrait d'insérer dans les fils des métadonnées...

    Tout de même, il ne fallait plus que cela pour que les blogs s'installent en Une du Monde...