25 août 2005

Rex Libris

Dans ce nouveau comic américain, à paraître sous peu, les bibliothécaires appartiennent tous à une société secrète fondée en 242 avant JC par Callimaque, le responsable de la bibliothèque d'Alexandrie, et appelée l 'Ordo Bibliotheca (mais connue dans certains cercle sous le nom de Litterati Sodalicium) dont la devise est "Sapere Aude" : Ose Savoir. Au cours de l'histoire, ses archimages tels que Avicennes, Robert Bentley, Benjamin Franklin... luttèrent contre l'ignorance et les mauvaises influences des "Old Ones" et de leurs séides chtoniens (dont les "undead, brain-eating, book-burning zombie mercenaries that plagued Southern Italy throughout the Eleventh Century") en soutenant le savoir humain, protégeant et transmettant le savoir des anciens. On peut suivre leurs traces au sein de centres culturels comme l'Université de Salamanque en Espagne, celle de la Sorbonne en France, le Palais Saint-James au Royaume-Uni. Le siècle des Lumières et la marche du progrès leur doivent beaucoup. Avec la découverte des crystaux de téléportation (fonctionnant à l'énergie tellurique) en 1921 furent permis les voyages intersidéraux. Dès lors, "a whole new era in lending opened up: interstellar book loans became possible". Des prêts interstellaires ! Ce fut aussi l'aube de la création d'une bibliothèques d'ouvrages extraterrestres. De plus, les crystaux permettent aux bibliothécaires d'explorer l' Oeinirimundus, le monde des rêves, et d'entrer dans le monde de la Littérature elle-même afin de rendre réels des objets fictifs. The current Archmagus of the Ordo Bibliotheca is unknown, but one can be sure they are working behind the scenes for the sake of all humanity, and their efforts to disseminate secret knowledge to the public can be seen, all over the world, at your local library branch. Soyons rassurés. (from Catalogablog )

24 août 2005

Histoires de bibliothèques

A mon ami Alexis ;)
Et oui, que voulez-vous, il faut bien que cela finisse un jour… Pour répondre aux questions, ce n’est pas que les vacances m’éloignaient du clavier mais bien plutôt qu’alors je préférais participer à des activités que je pouvais partager avec mon chéri plutôt que de rester des heures devant mon PC. Contrairement à ce que je pensais, ce dernier ne m’a d’ailleurs pas trop manqué, preuve s’il en était que je ne suis pas complètement accro à mon ordinateur. D’ailleurs, c’est, selon Kno, le premier des droits fondamentaux du blogueur que de ne pas bloguer. Je suis bien d’accord. Il s’agit en quelques mots :
  • Le droit de ne pas bloguer
  • Le droit de ne pas bloguer tous les jours
  • Le droit de citer (et notamment de citer ses sources)
  • Le droit de bloguer sur n'importe quoi
  • Le droit de bloguer pour soi D’ailleurs, en parlant de droit, vous trouverez sur ce site que les blogs sont des services d’éditions soumis aux mêmes droits que les sites web, ce qui semble assez logique.
    Pour ce retour et en ces temps de rentrée littéraire, je vous présente un billet parlant de livres et de bibliothèques. Mais qu’on se rassure, de sérieux point trop n’en faut et vous trouverez sur le net et dans la biblioblogosphère (bien sûr, dans cet article, éminemment américanocentrée) nombres d’étranges pages… Ainsi que diriez-vous de retrouver votre nom, oui, votre nom, dans un roman ? Oh je ne parle pas de MonRoman, ce livre dont vous êtes le héros en sus du co-auteur, mais du prochain roman de Neil Gaiman, John Grisham, Stephen King ou Dorothy Allison… Il s’agit en fait d’une vente aux enchères proposée sur e-bay durant tout le mois de septembre par seize auteurs en faveur du First Amendment Project, une association californienne qui défend la liberté d'information et d'expression. Voici ce qu’offre Stephen King par exemple :
    "One (and only one) character name in a novel called CELL, which is now in work and which will appear in either 2006 or 2007. Buyer should be aware that CELL is a violent piece of work, which comes complete with zombies set in motion by bad cell phone signals that destroy the human brain. Like cheap whiskey, it's very nasty and extremely satisfying. Character can be male or female, but a buyer who wants to die must in this case be female. In any case, I'll require physical description of auction winner, including any nickname (can be made up, I don't give a rip)."
    Apprenez ensuite que l’IFLA (International Fédération of Library Associations and Institutions) a mis en ligne une libraries success stories database, base de donnée de succès de bibliothèques. Certes, il ne s’agit pas de livres qui auraient du succès mais plutôt d’une base des réalisations et projets en cours, dans les bibliothèques du monde entier seules ou en réseau. L’IFLA annonce par ailleurs la sortie de son IFLA/FAIFE World Report 2005: Intellectual Freedom and Libraries: Libraries, National Security, Freedom of Information Laws and Social Responsibilities (où FAIFE signifie Committee on Free Access to Information and Freedom of Expression) à propos de la liberté intellectuelle, i.e. de pensée, et des bibliothèques. De fait, la liberté d’information proposée par les bibliothèque est toujours un problème de nos jours comme le montre cette citation : "In Turkmenistan it was reported that libraries have been closed under presidential order, on the grounds that ‘no one reads’"
    Pendant ce temps-là, en Suède, un projet appelé « Bibliothèque vivante »(Living library) propose d’emprunter non pas des livres mais des personnes vivantes dans le but de lutter contre les préjugés : vous pouvez ainsi « emprunter » une lesbienne, un gay, un imam, une femme musulmane, un journaliste, un défenseur des droits des animaux ou un gitan non pas pour l’emmener chez vous, mais vous aurez droit à une rencontre de 45 minutes dans le café de la bibliothèque.

    Comme vous le saviez peut-être, le 13 août dernier s’est déroulé la journée internationale des gauchers (profitez-en pour lire les autres journées internationales d'août). Ne me demandez pas ce qu’ils fêtent exactement, je n’en sais rien, même si intérieurement le gaucher que je suis se réjouit bêtement de l’existence d’une telle journée. Je suppose qu'il s'agit de revendiquer le fait d'être gaucher dans un monde de droitier alors même qu'être gaucher n'est pas encore partout pleinement accepté comme tel(?). Cette célébration en tout cas n’est pas passée inaperçue pour tout le monde et nous avons certain bibliothécaire qui propose de faire des blagues à nos collègues… un blog à mourir de rire soit dit en passant. Et puis, remarquez, ce n'est pas pire que d'aller voir une personne que vous n'aimez pas et lui raconter la fin du dernier roman à suspense trouvé sur critiqueslibres qu'elle est en train de dévorer après l'avoir lue sur bookspoiler...
    L’OCLC propose quant à elle une arborescence de catalogue qui suit la classification DEWEY. Et en parlant de classification, un plaisir tout bibliographique paraît-il, vous en trouverez ici un autre système pour les très petits objets cette fois. Et ce sera ma transition vers ce lien listant les objets trouvés dans les livres par les bibliothécaires.
    PS : la plupart des images provient d'un set d'images et d'illustration humouristiques sur les bibliothèques trouvé sur Flickr. On y retrouve un strip provenant de la Bande Dessinée Unshelved dont une nouvelle bande paraît tous les jours et dont les archives sont consultables gratuitement. Bien à vous et content d'être revenu parmi vous,