Ce soir, après avoir passé plus de deux heures au téléphone avec mes frères et soeur pour préparer le PaCS, je ressens comme un coup de vide. Je m'occupe alors du Blog, je corrige quelques trucs dans les stat' ajoutées, quelques fautes aussi qui m'ont échappées dans les articles. Aza m'a signifié qu'elle avait des problèmes avec Firefox alors, pour la peine, je me suis mis aussi sur ce navigateur et j'espère que tout ira mieux maintenant. Je ne trouve rien en tout cas.
Puis l'envie me prend de T'écrire, ô aimé. On trouve toujours quelque chose à écrire. Quand le silence se fait, demeure et persiste encore la figure de l'aimé comme une présence que l'on espère et que l'on sait éternelle. Eternelle puisqu'atemporelle, otée du cours du temps. Je te souris, tu me réponds. Tu n'es pas là, tu es avec moi, tu me réponds. Ma raison proteste mais c'est de pure forme. C'est un combat perdu d'avance et elle le sait. Elle n'a jamais eu gain de cause dès qu'il s'agissait d'Amour. Ce lui demeure un territoire vierge et inconnu, presque effrayant. Moi, je ressens ton sourire, je ressens l'éclat qui brille au fond de tes yeux, je ressens tes bras qui se tendent vers moi. Et j'ai tout naturellement envie de te tendre les miens comme pour accueillir ton appel et mieux te serrer contre moi. Alors je laisse mes doigts courir sur le clavier et t'écrire ces mots qui me viennent, un peu désordonnés :
Que la montagne est belle dans son manteau de neigeMais demain soir je te retrouve comme tous les week-ends. Un week-end bien chargé cette fois encore, mais nous serons ensemble et c'est la plus belle chose qui puisse être. La seule qui devrait être. Je t'aime.
Elle paraît irrélle tant elle est parsemée
De parfums, de couleurs, là d'azurs, là de jais
qui se reflètent encore formant un florilège
De lumières pourpre et or. Enfin quel privilège
de pouvoir admirer les matins orangés
et de rentrer le soir autant émerveillé
par les étoiles jouant d'invisibles arpèges
Et pourtant, immergé dans ce tableau réel,
dans cette glace diamentée, dans ces superbes ciels
Je demeure insensible à un tel paysage
Au milieu d'un écrin de pierres et de verdures
Au centre d'un bijou taillé par la nature
Je suis triste car me manquent ta voix et ton visage.